Friday, September 21, 2007

Believe it or not....

Yup, we're still alive...just lazy lazy lazy...

In Morocco at the moment but there is so much to say, where to start?

More to come though, honest guv'

A presto

XXX

Tuesday, August 21, 2007

Photos du Mali... Plus à venir
















De Bamako à Nouakchott, en passant par la Lorraine

Beaucoup de temps s'est passé depuis notre dernier message, et beaucoup de routes ont été parcourues.

En effet, après les deux semaines passées sur Bamako, petit tour à Jérusalem pour Solange, rapide aller/retour, puis l'indecision de prendre ou ne pas prendre le train (que l'on a pas prit pour finir...), nous sommes donc partit sur Kayes, qui nous a fallu une dizaine d'heures de route puis de piste en autobus.
Puis nous avons débarqué dans la "ville d'Afrique la plus chaude" (ça reste à prouver...), où il pleuvait et ne faisait franchement pas très chaud. Le lendemain, un peu d'attente pour le taxi brousse, dans une ambiance humide et fraiche, moi qui trainais toujours un sale rhume, et nous sommes partis pour la frontière sénégalaise. Lorsque nous avons traversé, c'est dans un tout autre monde que nous avons débarqué. Le sénégal est un pays bien plus organisé que la Mali, et ça se voit tout de suite.

Nous avons ensuite passé la nuit à Tambacounda, petite ville sympa de la brousse sénégalaise, avant de prendre le taxi brousse (Peugeot 7 places) en direction de Dakar. Nous sommes donc partis pour la grande ville, et quelle grande ville. C'est une des capitales d'Afrique de l'ouest des plus impressionnantes. Elle est aussi, voir plus impressionnante que Abidjan, avec un centre gigantesque, bruyant et grouillant, mais toujours organisé... Une place centrale certainement digne de grandes places de centres ville européens. Bref, une grande capitale, quoi...

Nous avons trainé quelques jours dans les rues de Dakar, faire un peu le tour, avant de partir pour une paire de jours sur Toubab Dialaw, où nous avions le contact d'un Auvergnat qui se fait construire une maison et passe le plus clair de son temps sur la côte sénégalaise. Bref, nous avons été accueilli comme des rois, et ce fut une très bonne journée.
C'est une petite ville du bord d'océan, où un certain nombre d'européens et de sénégalais ont fait construire. Le truc, c'est que les européens ont fini leurs maisons, où sont en train de la finir, mais la plupart des maison entamées par des locaux n'ont été qu'entamées, et non achevées... Du coup, la ville se retrouve avec toutes ces maisons à moitié finies (ou à moitié commencées) et on a l'impression que ce sont des ruines qui entourent la ville.

Nous sommes ensuite retournés sur Daklar pour quelques jours, car nous devions faire notre visa pour la Mauritanie, qu'il nous a fallu attendre deux jours, car le quinze aout était férié et une journée de prise pour le faire faire (ce n'est qu'un tampon vous me direz).
Nous avons prit la route pour St Louis. C'est une petite ville coloniale amusante et très jolie, avec de très beaux batiments, certains rénovés, d'autres non. Le coeur de la ville se trouve sur une ile située au milieu de l'estuère du fleuve Sénégal.

Dans l'Hotel où l'on est resté, nous avons fait la connaissance d'un Mauritanien qui nous a proposé de nous amené jusqu'à Nouakchott, car après une vingtaine de jours de vacances au Sénégal, il devait rentrer en Mauritanie. Cela fut pour nous une bonne opportunité, sachant que la frontière de Rosso a la réputation d'être difficile.
Et en effet elle est difficile. Les procédures administratives furent relativement simple mais le passage au bac fut long. La traversée du fleuve impose au véhicules de passer au plein milieu du centre ville, dans une rue étroite, afin d'attendre que le ferry finisse de traverser. De gros camions, semi remorques et autres 4x4 s'entasse dans cet entonnoire et y créent un cauchemar pour tout le monde. Puis ensuite de l'autre côté de la frontière (ce qui veut dire de l'autre côté du fleuve), ce fut un peu la même chose, bien qu'un peu plus spacieux.
Une chose impressionnante lorsqu'on passe cette frontière, c'est le fait de passer du Sénégal encore un peu verdoyant à une zone désertique avec de petits arbustes et les premières dunes de sable. On laisse place à des dunes de sable rose orange puis un sable blanc.

Puis on arrive enfin à Nouakchott, qui une ville un peu endormie, où le sable se trouve partout. Elle semble être une petite bourgade qui a grandie par la force des chose, mais même le centre semble être un quartier parmi tant d'autres.
Nous avons été invité en arrivant par notre chauffeur pour le diner, où l'on a retrouvé toute sa petite famille. Il est directeur logistique pour une grande boite d'alimentaire sur Nouakchott et il a créé son supermarché devant chez lui (ou du moins créé son espace vivable derrière son supermarché).

La prochaine étape est maintenant Atar et Chinguetti, avant de revenir sur Nouhadibou et de trouver un transport sur le Maroc.

Monday, August 20, 2007

Mali to Mauritania via Senegal....

Its been a while......put it down to a rotten cold on Eric's part and on mine- a serious dose of travel fatigue.

Bamako-Jerusalem-Bamako in 72 hours was a tichy bit much. Felt like id been violently run-over after it, and am ashamed to admit to being tempted to hide under the counter of the patisserie in Paris airport rather than get on that next flight back to Mali.

I mean, I know I didnt like the place but to entertain the thought of life as a refugee under an airport pastry counter as an acceptable substitute...!?! Things must have been bad...a sign of impending age and cantankerousness ? Oh Yikkes!

Either way, old or not, the nasty weather we had towards the end of the trip in Mali made us decide to leave Casamance and Guinea Bissau for another time and head directly towards Dakar and then turn north.

And WOW...What a city. Dakar is fabulous.

2 days of travel to get to Senegal and already as you (rucksack-induced) waddle across the bridge which spans the Senegal river and creates the border something changes. The lethargic apathy which characterise Mali dissappears in a sudden hive of activity.

Things get neater, cleaner, more efficient, less hassle-y and, ALHAMDULLILAH, friendlier. Not to mention that the sheer size of the people shoots up! After two years of being the overgrown giants in Liberia, we found ourselves midgets. No wonder Sengalese door bells are to be found above the door lintels! We had to stand on tippy-toes to reach them!

We came down through the north. Its a pretty flat country, but covered in a beautiful green haze after the rains and the forests of twisted Baobabs gives it a strange charm.

Then 3 days after leaving Bamako we finally limped into Dakar.

And what a city! I mean, its a real city. HUGE, Chaotic, noisy, beautiful, ugly, hassle-y, friendly and everything else all rolled into one. I found it mesmerising.

And what a location - on a peninsula surrounded by the ocean on three sides, overflowing with flame-trees, Bouginvillea and tall palms; crammed with semi-derelict as well as immaculately restored colonial buildings from the turn of the century, the 20's, 30's and 40's (In some districts it looks like photos Ive seen of the Art Deco district of Miami); and at the same time it appears to be a constant building site with new elegant buildings going up as fast as you can blink. In between all this sprout market stalls, small buisnesses, nescafes, women frying fish, donuts, anything that can be rolled in batter and kids selling all manner of things that fell off a back of a truck. If you cant find it in Dakar, you dont need it. If, as some say, this is the urban future of Africa, bring it on.

From Dakar we travelled a bit south down the peninsula to a small fishing village turned horrible 'Artistes' colony to visit the charming elderly uncle of a friend of Eric's Dad. We were given a wonderful reception by Louis and his dog, Toubab. They showed us around the area taking us out for a wander around the 'brousse' including the obligatory, but not premeditated, stop in a mud hole - but only a a baby mud hole...not a patch of Liberia's monsters but Eric and I still had to push the car out.

From there we returned to Dakar and turned north towards St Louis, another beautiful town on the border with Mauritania and indeed, its old capital. Its location on an island in the middle of the Senegal estuary is stunning, as is the island itself, with its small streets and musty colonial buildings painted in russets, deep golds and browns, their upper stories wrapped in wrought iron balconies.

Whilst in St Louis we landed an unusual stroke of luck - the offer of a free hitch in the comfortable 4x4 pickup of a Mauritanian Logistician on his way back to Nouakchott...an offer we jumped to. It was a fun if long long long day as the border formalities took forever. However, this was amply made up for by Ahmed's chatty company and ended with a pleasant evening chez his family and a sumputous dinner. If we hadnt already reserved a room for the night, we would certainly have taken them up on their offer to stay. What a welcome to Mauritania!

And what an odd, end-of-the-world kind of place. The amazing thing is that it looks like someone has drawn a line between the two countries, you go point blank from green and luxurious to stark and sandy and once you cross the Senegal river you immediatly hit the first dunes. After that its a rolling landscape of shifting sands, dunes of varying heights and colours from deep rich red to palest white-gold. And all this being within spitting distance from the Ocean.

On top of that its a land of houses with no walls! Villages of roofs on stilts or conical white tents, flaps up, inside life on display for all to see. The floors are usually covered with matts and carpets, around which are ranged some mattresses and pillows to recline on. The most equipped had low shelves for the pots, pans and bedding, small round tables to eat off and a couple even had their mattresses ranged on elegant low wooden couches. Outside a lot of these stood shiny 4x4s. As it was the evening cool, people were out and about dotted over the tops of the dunes, standing out in small black silhouette against the evening sky. Individuls and family groups topped all the dunes, watching the sunset togther and boiling up pots of tea. It seemed to be 'the thing' to do of an evening.

Most tents did seemed to have some kind of small square housesbut it is quite clear that here the tent is the important living space, not the house. None had a fence around them and only a few had some kind of netting on the walls - more to keep out the bugs rather than people. Infact much to my consternation Ahmed left our and his bags in the back of the pick-up when we stopped for lunch and again when we got to Nouakchott - AND they were still there when we got back ...Phew! But, Ive been told that thievery is practically unheard of in the country..but still. However, people in general seem extremely helpful and seeing the level of non-security practiced even in the capital, they may have a point.

Nouakchott is a small, dusty, friendly little town - despite its one million + inhabitants... and is a complete contrast to Dakar. Its odd to think that they are both capital cities preforming similar functions. Nouakchott certainly feels like the back of beyond and looking at the map its a long long long way to that first city in Morocco and an even longer way to the first city/town of any interest in Morocco...

But before that...Atar, Chinguetti and some of the Northern Desert next

In the meantime, a presto...

Tuesday, July 31, 2007

de Tombouctou à Bamako... Mali, c'est pas facile

Bon, où commencer... Là où je m'étais arrêté, par exemple...

C'était en l'an de grâce 12... Non, c'est pas ça, je crois que c'était plutôt aux alentours de Tombouctou, non???

Bon, à vrai dire, Tombouctou est magique, digne des légendes, des caravanes de sel, et autres histoires. C'est une ville de désert, et on a l'impression qu'elle se réveille chaque matin en sortant du sable blanc. Les batiments anciens sont magnifiques, pour la plupart rénovés, avec encore les portes et fenêtres typiques. La magie est toujours présente lorsqu'on se balade dans ces rues ensablées, avec ce constant voile de poussière omniprésent, qui atténue la force du soleil, sans pour antant en atténuer la chaleur.
Mais au détour d'une rue, encore une fois, cette magie est coupée court par un touareg en grand boubou qui est chamelier et qui veut t'emmener aux portes du désert à dos de chameau pour "moins cher", ou bien un guide ou vendeur de collier qui "casse les prix mais pas les couil... les pieds". Bon, c'est un peu moins présent qu'à Mopti, mais toujours là, et c'est dommage. Toutes ces petites rues, qui se doivent d'être visitée seul, ces bibliothèques de manuscrits arabes à explorées, les différentes mosquées en terre facinantes, sont des trésors à contempler sans se sentir harcelé.
En tous cas, Tombouctou vaut le détour, je vous le dis. Nous avons fait un voyage de quatre jours en pinasse publique, où l'on a pu rencontré des gens extraordinaires, d'une gentillesse et d'un acceuil, d'une hospitalité sans pareil; de différentes ethnies, peuls, foula, bambaras, songhai... avec qui on a partagé le riz gras (dont l'huile chaude nous brulait les doigts) matin midi et soir, la vie au rythme du Niger, croisant les hippos endormis au petit matin, passant la nuit sur la rive à la belle étoile... Expérience fantastique.

Le retour fut assez sympa aussi, un peu plus court, mais toujours plus long que prévut. Pensant avoir trouvé une bonne occasion, on est partit pour le même prix qu'un transport public (Land Cruiser où les gens sont entassés) dans la voiture du patron de l'hotel où l'on est resté. C'était un Land Cruiser de petit modèle, où l'on s'est retrouvé deux à l'arrière (grand confort). Nous avons traversé le fleuve par ferry, puis on est parti sur la piste de terre et de sable (un peu plus de sable en vérité). Au bout d'un vingtaine de kilomètre, ça commence à sentuir le brûlé. On s'arrête pour vérifier et il s'avère que le chauffeur ne relâchait pas assez l'embrayage et commençait à brûler le disque... pas mal, tiens... On repart mais la voiture a des ratés, et le chauffeurs n'étant pas des meilleurs, difficiles de rejoindre Mopti comme ça. En clair, il n'y avait quasiment plus d'embrayage, et dans le sable, je vous le fais pas dire, c'est galère...
Le patron, apparement du style politicien de coin ayant des relations sur Tombouctou ne voulait certainement pas prendre de risque, et voulut s'arrêter au premier campement. C'est comme ça qu'on est arrivés chez Ahmed, qui nous a offert le thé. Le patron est parti appeler son pote sur Tombouctou pour qu'il vienne changer avec son équipe le disque. Là, on se dis, on est là pour un moment...
Du coup, histoire de gagner un peu de temps, on s'est installé tous deux avec Ahmed sous la voiture histoire d'avancer le travail et commencer à démonter la boite. Bonne initiative, car ils sont arrivés au bout d'une heure et demi, et ils n'avaien qu'à changer et à remonter.
Du coup, pour la peine, ils ont tué la chèvre, ont préparé le riz, et on s'est fait un festin avant de repartir avec un disque neuf dans la boite. Comme le type qui conduisait s'arrêtait sur Douentza, j'ai donc prit le volant jusqu'à Mopti. Quelle journée.

Comme on avait eu assez de Mopti la semaine avant, nous n'avions aucune envie de nous éterniser. Coup de chance, le lendemain étant lundi, jour du marché de Djénné, nous avons prit un transport pour aller voir la fameuse grande mosquée. Puis le lendemain nous avons reprit la route jusqu'à Sévaré puis Bandiagara, où nous voulions la jouer cool, afin de décider si oui ou non nous irions au pays Dogon et surtout avec ou sans guide (bon c'était plus pour avoir le temps de laver du linge, mais c'est plus dramatique).
Néanmoins, nous avons bien aimé cette petite ville, plutôt calme et reposante, où les touristes passent mais ne s'arrêtent pas. Nous avons fait nos recherche et pas un guide s'est montré réellement intéressant et enthousiaste sur sa région (le seul qui l'a été demandait trop). Du coup un peu dégouté, nous avions décidé de partir seuls sur Sangha, puis ne trouvant pas de transport, de retourner sur Sévaré... C'est sur ces entrefaits qu'un couple d'amis (hongrois, que l'on avait rencontré à l'attente du bus pour Bandiagara) se sont pointés à l'hôtel sur une moto. Ils revenaient tout juste du pays Dogon et avaient loué une moto pour rentrer. Après concertation, nous décidâmes de ramerer la moto à Dourou et de faire le pays Dogon dans le sens inverse.
Fantastique idée, le paysage est magnifique, digne des plus beaux romans de Tolkien (on se croierait chez les hobbits)... La descente de la falaise est spectaculaire et les villages splendides. Nous avons donc marché pendant quelques kilomètre à partir de Dourou en direction du Nord, passé les différents villages, salués les gens sur le chemin, que le tourisme a transformé en mendiants de la cola et des bonbons (les enfants nous criaient: "ça va bonbon!!!"), comme si il y avait des dentistes dans le pays Dogon... - et le pire c'est que ce sont les guides qui disent aux gens d'acheter bonbons pour les gamins et la cola (2000 à 3000 FCFA) pour les adultes, alors que traditionnellement la cola est un présent pour le chef lorsqu'on visite son village, et pas une sucrerie pour tous ceux qui le demande. - puis nous avons stoppé à la nuit tombée à Tireli, l'un des plus importants village de ce coin de la falaise. Le pays Dogon est bien organisé, et les campements sont là pour offrir nourriture et un toit (littéralement car on dors sur le toit en général plus frais car ventilé).
Le lendemain, nous sommes partit dans le village puis avons gravit la falaise pour se retrouver sur le plateau, où l'on a rejoint le village pour une visite de la sage femme. En fait, nous étions avec une jeune femme (Marianne), malienne travaillant en temps que volontaire des nations unies pour la promotion du tourisme au Mali et son amélioration. Elle voulait visiter cette sage femme qui est la seule des environs mais l'ascension de la falaise l'effrayait un peu. Du coup nous l'avons accompagné.
Nous sommes redescendu et avons tracé vers le nord, jusqu'au soir où nous avons rejoint Sangha. Nous avons fait le trajet sans guide, et je dois dire facilement. Bien entendu, nous avions été prévenu qu'il était interdit de se promener sans guide dans le pays dogon, car l'on risque de pénétrer (ou photographer) des lieux sacrés, que les dogons animistes protègent farouchement. Bon, d'abord, de moins en moins de dogons sont animistes, car beaucoup de chrétiens ou de musulmans, puis les lieux sacrés son relativement bien marqués, et il suffit d'un peu de jujotte pour les voir et ne pas marcher dedans (sans parler du fait que les chemins sont bien tracés).
Chanceux que nous sommes, tout juste arrivés à Sangha que nous trouvions un transport pour notre retour à Bandiagara. Du coup, nous pouvions nous évader le lendemain en direction de Bamako. Petite halte à Ségou après une journée de voyage assez pénible, et nous avons débarqué dans la capitale malienne, énorme, bruyante, polluée, chaotique... On y trouve beaucoup de choses et rien à la fois. Encore quelques jours sur Bamako avant de prendre notre ticket de train pour le Sénégal.

Bamako Blues & Meditations

What continues to suprise me about Africa is the racism.

Youd think after almost 5 years knocking round the continent, it shouldnt. Afterall its not strange. The different has always been suspicious, one need only look as far as 'home', wherever that might be....be it Europe, the US, China, Japan or anywhere in between....

But here what is odd about it is Africa's defination of the term.

They are quick to play the racist card if, say, its you 'evil colonising white person' who is trying to brush off a guide. In the same breath that they tell you that there is no racism in Africa and follow this statement by a dire warning issued in a low voice to never to trust a Toubou as far as you can throw him and that the Bambara's are...well, we all know what the Bambaras are....!

Try to point out that perhaps these sentiments can be classified as racist as well and you hit a wall. Try pointing out that perhaps their attitude to white people is racist as well and that goes down like a lump of lead. Infact it doesnt even do that....it is sucha radical idea, that they just dont get it.

'You cant understand what it means to be African because your skin is white' is something you hear again and again. Today, finally, I lost my temper and asked said ignoramous if it is really skin that makes an African or European or American ....Are there no white africans or black Europeans, errrr....black Americans...anyone?

Apparently not. ....errrr of course there are no black europeans (according to him....you could have decieved me) and there are no white africans either.....

Jeese, just how stupid can a person be. I can hear a chorus of white Zimbabweans, Kenyans, S.Africans, Armenian-Ethiopians and Lebanese-Liberian disagreeing with him..

Not to mention black Americans...... Ive just discovered that apparently they are a figment of my overactive immagination, eeeeek, but dont you dare tell them that in the States! Id be lynched.

And also dont even try to point out that this point of view might be in anyway, shape of form, be considered errrr perhaps slightly....discriminatory....GOD FORBID! ....

That really doesnt wash, because African (black africans I hasten to add) are never, EVER, racist.....but.....caerful now, 'dont trust the Bambaras , between you and me we all know they are thieves.....'

Oooooof it can be quite wearing sometimes.

I wont even go into the more ridiculous aspects of it, such as not being able to apply for Liberian or Ghanaian citizenship if you are not of African desent. Yup, Its in the constitution guys.....

Can you imagine if Sarkozy put through a bill that said that only nice, squeaky bright white kids with blues eyes need apply for French citizenship! It might be Sarkozy's dream but I think even he would think twice about it and African nations would be up in arms....but not in Africa mate!

But I move on...

My next meditation is on the humble Plastic Kettle...

??!!?? I hear you say. Indeed, a seemingly useless contraption to us Europeansn is the West African accessory par excellence.

You dont really think, like I did, that kettles can only be used to boil water in. EuEu, youve got it all wrong!

The plastic Kettle, preferably in its candycane striped form, is used for a variety of things...portable toilet paper, thermos flask, watering plants/sheep/kids (delete where appropriate) .....and remains the essential aboloution kit of every God-fearing Muslim.

You see armies of people wandering through town clutching theirs to their chests and no self-respecting W.African would ever dream of travelling without one. Afterall, you may not find them in barbarous countries, and frankly in Europe, they would be right!

Ai, where would W.Africa be without it. More than the wooden mask it seems to be an definative symbol of the region.... And where would the Chinese be without that great African export of theirs. I suspect that the Chinese economy in W. Africa floats on the plastic Kettles.

As for where we are....well, we've been in Bamako for a week now...making an indepth study on the uses and abuses of the plastic kettle....not quite but almost.

Its been a LONG week. I have to leave for a flying visit to Jerusalem for work this evening so we've been held a bit hostage. The Pekin is here for any extra three days whilst i get to eat croissants in Paris tomorrow morning and revel under hot water in Jerusalem in the evening. I feel for him (honest, guv)... but Ive bribed him to wait with promises of stacks of cheese....vache qui rit, anyone :)

In my last mail I ended with 'go elsewhere' and, franchement, the sentiment stands, despite a pleasant 2 days hiking through Dogon Country.

Yep, we did go in the end. BUT GUIDELESS and YES, it is possible, contrary to what they would have you think. From there we had a hasslesome (plus ca change!) journey to Bamako via Segou and now we are here. Phew. And leaving for Senegal when i get back.

Bamako is errr...kind of calm, but on the pestering front only, under any other front its a barrage of chaos, noise, pollution and flying mud. Charming.

I should launch into lyrical verses of praise for the beauties of Dogon Country and perhaps at some stage I will be at the moment its the snazzle of Bamako; the gigantic clusters of candy-striped plastic kettles for sale and the puzzle of the (black) African defination of 'racism' which comes to mind.

I leave the lyricism for later.

Ciao Amigos and 'hasta la vista, baby!' XXX

Thursday, July 19, 2007

To Dogon Country or not to Dogon Country....

...and I think it looks like to 'not to Dogon Country'.



We've been in Bandiagara for a couple of days now, speaking with various prospective guides, debating to go guideless and collecting what info we can and...franchement....buuof, it appears like the trail at a fun fair.



In the end we are going to catch a bush taxi to Sangha, stick our heads over the escarpement...guideless, I hasten to add....and then FLEEEEEEEE....towards Hombori.



That at least looks a bit more wild, an area of beautiful mesetas, free-standing rock peaks and small villages. Its also crawling with guides apparently but you might be able to see the grass between them. Here they are like sardines in a tin. Also, as we drove through it it doesnt look like the Disney revolution has hit it yet, but its creeping up close there too.



Ooof, Goodness Mali is exhausting! Id come back for Timboctou, as I said in my last mail, but I modify it...Id creep in via Niger and scuttle right back.



Its a shame, its a beautiful country and the 4 days on the boat we met a host of friendly people but otherwise its pure 'Africa for beginners and make sure you take a guide' because if you dont you dont have a chance in hell of meeting a Malian who isnt a guide, necklace seller, hotel keeper or unscrupulous bush taxi driver.



You exist in a cutsy cutsy tourist bubble, all moving in the same direction, around the same tourist trail...a bit like the mindless herds of sheep you see plodding across the countryside, heads bobbing in unison, chewing the cud ; all being hassled 50 times a day by the same people and they are persistant. A comparison with hordes of flies springs to mind.



I guess if its a first trip it might be ok, otherwise it is a huge disappointment....no, I wouldnt recommend it. Yawn..... very tedious, very done up, very cutsy cutsy 'Authentic Africa'...go elsewhere.....

Friday, July 13, 2007

'allo from Timboctou

WE MADE IT, WE MADE IT, WE MADE IT......

After 4 days on the river I was really starting to wonder if we were ever going to actually get here. As it is the water level is so low that we stopped in a town some 100 Km downstream and had to hitch the last bit in on the back of a pickup.

What a wonderful journey. 4 days in a small public pirogue motoring slowly up the Niger, past families of Hippos wallowing in the water, past waterside villages, occasionally stopping to let people off; to pole across shallow areas or to offload cargo into another canoe tied to the side of us to lighten the load and raise the boat further out of the water.

The wooden boat was a simple flat-bottomed thing, around 20m long by 2 wide with a small covered area in the middle and a cooking area right behind. It carried around 40 passengers and all their goods - sack of rice seed and millet, personal luggage, woven floor mats, dry goods to stock small stores across the delta (Two of the merchants were coming from Ivory Coast and two had started their journey back in Liberia!!!).

People were exceptionally friendly and interested, although it took sometime before they admitted to speaking a couple of words of french. I guess a lot of people outside Bamako feel hesitant using the language because they feel that they dont speak it well, its a real shame for us, given that our Bambara, or Songhai, or Dogon or Tamalshek is not what it should be....

We shared meals from enormous metal bowls and whenever anyone opened private goodies the loot was shared all round. The photos in the guide books provided endless conversation and for some reasons Eric's name gave them great glee. They would repeat it and then go off in peels of laughter. A bit disconcerting really :)

There were even two other Toubab (whites) on the boat, a French father and daughter travelling together. They turned out to be nice enough but a bit standoffish. I had the strong impression they were somewhat narked at finding other white faces around and that we intruded on their 'Great African Adeventure' :) . However, we kept to our end of the boat and made some Malian friends instead.

The amount of goods carried by that small boat were spectacular. The boat had a little hole in it which they kept stopped up with material and a boy who baled continually. The boatmans wife kept us well supplied with enormous bowls of rice and fish sauce - lunch, dinner and of course breakfast :) At night we stopped and camped on the beaches of small villages. When the boat slowed down (we werent going more than 25 Km top speed in anycase) little children would wade out to sell goods balanced on their heads - mangoes, donuts, peanuts, fresh and grilled fish....

The 4th day we landed at Dire, a small town on the Delta and still about 100 Km south of where we wanted to be. We were lucky enough to be able to hitch a ride at the back of a pick up with a moor returning towards Timboctou.

Of course, as we had arrived in a desert region and were on the back of the pickup, it rained! Or rather it tried to, but still... It seems that whatever desert we go to 3 drops will follow.

We arrived at Timboctou at dusk. It was a beautiful time to arrive as the last lights reflected off the white sands in town and under the streetlights like light off snow drifts. The sand gives the town the same hushed quality. The white sands and dust in the area strengthened the impression giving it all a slightly crooked, diffused ambiance. A hot snow-scape...surreal !!!

This morning we went exploring and the city doesnt dissappoint. What a wonderful place. Its tiny, gnarled, sandy streets are fronted by elegant buildings with elaborate doors and intricate windows. Whilst in small clearings, they are not really squares, you stumble across surpise encampments of nomad tents, hunkered together like straw-coloured mushrooms.

The permanent houses are built around small courtyards surrounded by arches and are usually not taller than a couple of storeys. The minarets of the mosques are of in mud, beautifully simple examples of sudanic architecture - organic, not to tall and certainly not totally symetrical. There are few buildings in town which rise higher than them. Indeed the skyline must be very similar to that which greeted the salt caravans as they returned south from Fes. The desert is very present, in the streets and in the air. It clogged up the last outlet to the Niger some 30 years ago and the tall white dunes come right to the edge of the town.

Unlike Agadez it remains a lively place, full of people bustling around buying, selling or just bustling for bustlings sake; random packs of sheep wandering the streets, small markets sprouting at street corners, women shouting at each other from doorway to doorway and hoardes of children careering through the dust.

What a pleasure. Ive been wanting to come here since I was a little 'un and after Agadez was fully expecting to be somewhat dissappointed. Quite the contrary.... id come back to Mali just for Timboctou...


Départ de Mopti, lundi - Arrivée à Tombouctou Jeudi soir.

Un long trajet pour arriver dans cette fameuse cité. En effet, nous avons empreinté pendant 4 jours un priogue publique à moteur, qui nous a conduit, dans la lenteur du Niger, jusqu'à Diré, à une centaine de kilomètre de Tombouctou.
Après avoir sérieusement négocié notre place le bateau, nous avons embarqué le lundi après midi sur une pirogue d'une vingtaine de mètres de long, chargée de sac de mil, avec une quarantaine de personnes à bord. Deux autres toubabs, un père et sa fille étaient de la partie.
Plus on avance dans le voyage, et mieux sa passe. On commence à faire connaissance et l'on découvre petit à petit que de plus en plus de gens à bord baraguouinnent quelques mots de français (ce qui facilite les échanges), on partage le riz gras à tous les repas (manger à la main -droite bien sur), et l'on dort à la belle étoile sur une plage au bord d'un village de pêcheurs.

Après nos 4 jours de bateau, il nous fallait encore trouver un transport pour nous rendre à Tombouctou. Chanceux que l'on fut de trouver cette occasion et de se retrouver embarqué à l'arrière d'un pick-up. Du coup, nous avons débarqué le jeudi soir, juste au couché du soleil, ce qui apportait quelque chose de mystique à la ville.

Monday, July 9, 2007

From Niamey to Tomboctou....

Its been a while but finally in Mali and leaving later on today by public pirogue for Tomboctou.

The last days in Niger didnt go exactly as planned but then that generally makes for the most fun. For one thing there wasnt enough water in the Niger, so the idea to travel upsteam to Gao went down the plug, so to speak, from the start. As Eric pointed out, it might have been the death of him and most of his expedition but its lucky Mungo Park left to look for the Niger in the rainy season or he might have missed it entirely.

We left by bush taxi for the small town of Tillaberi, upstream of Niamey only to get there in the evening and find that by a quirk of fate we arrived the day of an NGO delegation and all rooms, and I mean all TEN of them in town were taken and there was nowhere to pitch a tent. It must have been the first delegation through the one-horse town in the last 20 years, and yup, we hit it. It might be a regional capital but frankly it reminded me of Zorzor with less bustle. All that was missing were the swinging abandoned saloon doors and tumble weed.

We sat by the side of the road looking dejected and were picked off it buy a flying, ramshakle coke can on wheels. It rumbled to a stop opened its door and as we peered inside, so help me there wasnt 1/3 of a space available let alone place to place even one little bun. Somehow we were sucked inside and eventually spat out in the town of Ayorou, another couple of hours up the road. What a beautiful little place.

Honestly speaking its a rather dusty, non descript town on the river but the beauty of it is just that. The river (what left of it) in this area is truely beautiful, chasing itself over rocks and over small rapids. We took a pirogue out to see the obligatory hippos, but this time they were more than just an ear. We actually saw noses and backs! And then a trip to the other 2 small settlements which make up Ayorou. Unlike where we were staying which is near the road, the other two bits of the town are on islands and are made up of smooth mud houses painted in fantastic murals of river animals with cartoon grenade-like granaries. These are totally round and have bits of stone poking out of them at random intervals. Again, no doors....just a little round hole in the top. I did find a granary with door on it though! The Peul. Theirs are thimble shaped, set up on rickety legs and made out of mud, with a little round door half way up, often in red metal. Frankly I kept on expecting to see a pair of hairy feet disappearing inside. Tolkein couldnt have designed them better.

From Ayoru we were able to arrange places in a public 4X4 leaving for Gao in 'Inshallah' time. It was run by an unscrupulous Malian patron whom I took an instant dislike to and him to me. I think I can say he was extremely happy to see the back of me when we finally reached Gao 4 days later, as I put to full use 10 years careful study of the art of british sarcasm. I dont think he was used to a, shock horror, woman calling him on his lies, scams and general attitude. It was a tiring 4 days - 2 waiting for the thing to leave and 2 to get there, thanks to a puncture halfway which left us sleeping in the courtyard of a village restaurant. There were 20 of us in the 4x4 - 3 in the front, 5 of us squidged in the back, including one ENORMOUS mauritanian lass, 9 in the boot and the rest on the roof. It was tight. But the views made up for it. As you leave Ayorou the river widens into a vast floodplane surrounded by a rolling landscape of acacias, sand dunes and with the rain that had fallen, strips of bright green. The green is deceptive. From a distance it looks rich and lush but if you look directly down at it it seperates itself out into a sparse covering of rather stunted blades of grass, but its amazing what a small shower can bring out.

We finally reached Mali, crossing the border where Eric got fined for 'disrepect to the colours of Niger' by the last and only truely nasty Nigerienne we met. A monumnetal, braying, military ass with a colonial chip on his shoulder as big as a house. Eric made the, gasp, shock! heinous mistake of sitting at the base of the flag pole of a very derelict looking flag - imagine that! A flag so faded and moth-eaten you could barely make out what it was. It was also the only place that wasnt dirt to sit. I took a small degree of comfort in muttering loudly that disrespect for a flag was letting it deteriorate to its current ramshackle state. A couple of more sensible folk tried to intervene but, predictably the bully who makes the most noise won out. It left a nasty taste in a long and unpleasant journey over the border.

We finally reached Gao - sprawling, flat and dusty at the hottest time of the day and of course found no open accomodation....thank goodness for NGOs. We were put up by Fabio Amar of CESVI. Grazie Mille! La vedevo veremente male...

Gao is a strange town, sleepy, large, with beautiful colonial administrative buildings, wide streets of flat-topped mud houses and random nomad camps which pop up unexpectedly in clearings around town. There is no public transport which makes for very hot walking, the river Niger is nowhere to be seen in the port which is choked with plastic bags instead; the desert comes right up to the edges of town and there isnt a cookshop in sight. Very odd place.

We are now in Mopti and waiting to leave for Tomboctou, inshallah, today. We shall see.

I reserve comments on Mali so far. Am not sure what I think of it yet.....



Après avoir passé une semaine sur Agadez, nous revoilà sur le départ vers une autre cité Touareg. Mais entre temps, quelques petits faits se sont déroulés, que je vais essayer de vous narrer sans trop perdre de temps.

Partons d'Agadez, cité du désert, maison en sable ou quasiment, grande mosquée en boue, où l'on a finalemement presqu'une semaine. Pas de possibilité de partir dans l'Aïr, car la rébellion touareg avait reprit depuis quelques jours. En effet, ils étaient venu sur la ville pour tenter de bruler quelques avions militaires de reconnaissance, puis avaient attaqué un camp militaire pas très long de là... Du coup, la sécurité en brousse n'étant pas garantie, nous sommes restés.
Il faut dire que nous avons été admirablement accueillis par Issoufou, que l'on avait rencontré sur Niamey un mois auparavant, et qui a put nous montré autour. Il est bijoutier touareg, et nous a donc montré son atelier, et la fabrication des bijoux.
Agadez est une ville un peu éteinte en cette saison, et paraît être en train d'attendre que la saison touristique redémarre pour reprendre de l'activité. Si tu t'approche de la mosquée, quelques types viennent d'arpager pour te montrer les bijoux, alors que les autres veulent te programmer sur une expédition en 4x4 dans les montagnes... où tout le monde nous disait de ne surtout pas aller. Et c'est en saison morte, imaginez en saison touristique... Un peu décevant mais bon.

Après une semaine nous sommes rentrés sur Niamey, où nous avons préparé notre départ sur le Mali. Prise du Visa, et petite recherche de transport. Nous avons prit la route en taxi brousse sur Tillabéri, où nous voulions passer la nuit. Lorsque nous sommes arrivés, le seul hotel du coin complet (arrivée de nassara en ville), relais déserté et fermé, et chambres de passage à prix exorbitant nous ont fait continuer sur Ayorou. De là, nous avons prit une chambre et le lendemain, nous avions l'espoir de trouver une pirogue pour partir sur Gao. Malheureusement, le niveau de l'eau étant trop bas, nous ne pouvions le faire. Du coup, on a recherché un taxi brousse encore une fois.
Un Land Cruiser était disponible et en recherche de client. Après une première discussion, où il nous a donné un prix toubabou, nous avons laché l'affaire pour un moment, sachant qu'il n'allait pas partir avant le lendemain (bien qu'il nous vendait le contraire). Nous nous sommes organisé un tour de porigue: "A la recherche des hippos" et "Découverte des villages d'Ayorou", puis avons passé notre temlps entere ici et là, attendre le départ du véhicule.
Finalement, le lendemain, sur le point de partir, vers 12 h, il nous appela pour mettre nos bagages, disant qu'il avait des clients. En effet, il avait trouvé toute une famille de maures, 6 au total, partant sur Gao. Mais il n'étaient apparement pas très pressés, car il ont eu le temps de manger, boire le thé, faire la sieste et je ne sais quoi d'autre avant de se décider. Bien entendu, tout le monde les attendait mais c'était le dernier de leur soucis. Ensuite, lorsqu'ils furent décidés, il fallut les caser dans la voiture, et pas question qu'une femme maure soit à côté d'un homme, et blanc de surcroit. Du coup, on ne part plus... :(
Après négociations, avec le propriétaire du véhicule, ils se sont mis d'accord et je devait passer devant, et le père derrière avec ses femmes. Mais lorsqu'il a vu qu'il était un peu trop serré, il changea d'avis et accepta que je passe à côté d'elles. Celà étant, ça nous a pris facilement 2 heures pour les discussions, et le temps de rentrer tout le monde, on est partit autour de 5 heures...

Un peu serré à l'arrière, on a quand même pu admirer le paysage de là où l'on était. Une petite crevaison sur la piste nous retarda un peu, puis une déficience de la pompe à gasoil nous a encore ralenti (on a presque envoyé la voiture dans un fossé), puis on a débarqué à Assongo, où il nous a fallu passer la nuit et réparer la roue de rechange au matin. Nous sommes resté dormir dans la cours interieure d'un restaurant à la belle étoile. Au matin, la rue était bleu, car les employés de Satom (Vinci) étaitent sur le point de partir sur le chantier de la route, qu'il sont en train de goudronner (si vous penser voyager entre Niamey et Gao, vous aurez du goudron dans deux mois).
Nous avons reprit la route sur le coup des 8 heures, et avons débarqué à Gao vers 12h. On est arrivé dans une ville désertique, du style Agadez, avec de grandes rues, un peu endormie (surtout en journée), où c'est un cauchemard pour trouver à manger dans la rue, sans vous parler des logements. Du coup, on est resté chez une ONG italienne, où le type a bien gentillement accepté de nous pretter une douche et un matelas.

Le lendemain, nous partions sur Mopti, par une après midi de bus. L'agence de bus nous ayant dit qu'on arriverait à Mopti, on les a cru, mais il nous ont fait débarquer à Sévaré. Nous nous sommes résignés et avons prit un hotel. Une nuit dans cette ville, où il n'y a pas grande chose à faire, et nous prenions un bâché pour Mopti.
Mopti est une ville touristique, ça c'est sur... Un peu plus de touristes qu'à Agadez, mais pas guère en cette saison, mais bien plus de guide (vrai ou faux), de vendeurs de bijoux, de souvenirs, de tours en pirogue, etc... qui se jettent sur toi à ton arrivée en ville. Pas le temps de trouver un hotel qu'ils sont tous ici pour t'aider et surtout essayer de ramasser une commission au passage. Bon, une fois que tu les envois gentillement chier une fois chacun, tu te fais une réputation et ils te laissent plus ou moins tranquille.
Sinon, le reste de la ville est sympa, avec un port, à partir duquel on est sensé partir pour Tombouctou dans une paire d'heure. Sensé, car on devait arriver à Tombouctou mais on n'arrivera qu'à Diré, et les négociations furent longues pour trouver un accord. Enfin, on en a pour deux jours de voyage normalement, alors on verra...

Saturday, June 30, 2007

From Zinder to Agadez... via Nguigmi
















The Termite Massif / Le Massif du Termite






















Watering Points, on the way to the Termite Massif / Points d'eau, en direction du Massif du Termite










Views from the Koutous / Vue du Koutous








Post-Prandial Snooze....the would-be Tuareg - but the turban is too short :) / Sieste digestive... Un semblant de Touareg - mais le turban est trop court.










Koutous Hills / Collines du Koutous








Beri Beri Granary...I said it looked like a straw sugar pot! / Grenier Beri Beri










A comfortable ride, Goure /








Ok, little Donkey....MOVE IT! Koutous Hills

















Ladies selling Fonio, Goure. The bottles on the stand are the famous Pastis petrol stations. / Femmes vendant du Fonio













Mohammed & Family @ home, borders of the Tal / Chez Mohammed, Erg du Tal
























Complaining Camel, sounded like water going down the drain..... / Un chameau plaintif












Mohammed, the whip-cream Tal and a pillar-box red pot of Tea / Mohammed prépare le thé - Erg du Tal






It was a long, sandy night..... / Ce fut une nuit ensablée













Footprints in the sand...., Tal


Mohammed & Camel, Tal































Tuareg arriving at the Camel Market, N'Guigmi
















Footprints in the Tal II....



Agadez to Niamey

And back we are again in Niamey and doesnt it look lush, green, fresh and cool..... when coming from up north. I guess its all relative. Id be tempted to say...almost Tropical, an exaggeration perhaps but its true that in the last month the rains have started and you can really see and feel a difference.

Mind you, we got rained on both in Agadez and N'Guigmi....what a priveledge to witness a drop of water in the desert. In fact, make that three in N'Guigmi - one hit me, the other hit Eric and the third the sand...that was about it but in Agadez it was almost a downpour.

Driving down from Agadez towards Niamey, the rain of the night before had been enough to turn the countryside, if not green then less beige. The animals were out en force, driven to the temporary waterholes to drink by the herders. The herders were either Paul or Tuareg - the Peul recognisable by the wonderful broad straw hats they wear, the Tuareg by their Turbans and long swords.

Indeed most groups here have their traditional weapons and they carry them regularly. We stopped at at a large watering hole on the way back from the Termite Massif in teh East of the country and it was a melting pot not just of Cattle, sheep, goats, donkeys, horses and the ubquitous evil-minded camel but of Peul with their hats, Toubou with their short daggers, Tuareg with their elaborate swords and Beri Beri with their long bows and arrows.

The Peul villages were different too, with their houses looking like the vast skirts of complascent victorian ladies, with flounced tiers of straw descending all the way to the ground and rising into a little peak. But what are truely magnificent are their mud granaries, some bigger than the houses themselves.

They are round at the bottom, rising up to a smooth dome and capped off with a small dunces cap of straw which covr a small entry hole, as like granaries all over Niger they have no door.

The Beri Beri granaries are shaped a bit like a straw sugar pot propped up on a cradle of sticks and short legs to outwit the rats. To to get in you prop up the lid with a big stick, pop your hand in, rummage around and pull out what you were looking for....if youre lucky. But you dont have to go very far up a rickety ladder to do it, and the top is large enough for a good rummage.

By contrast the Peul ones are an impressive climb. Then I guess you have to drop yourself inside through the little hole in the top to be able to effetively route around. It must be pitch black in there. I guess you have to be an organised granary keeper to remember where everything is. Personally Id hate to have to use the same method to navigate my drawers. It would be a disaster!

Its good to be back in friendly Niamey, although Im sorry to have left the rest of the country, especially as between the heat and the heating up of the rebellion in the north we had to leave undone a lot of the things we had hoped to do and see. Oh well...a good excuse to come back.

In the meantime we prepare to leave for Mali, hopefully Monday evening/Tuesday
and hopefully by canoe. The idea is to hitch up the river on public canoe transport stopping at some significant towns on the way. We expect it will take about a week to reach Gao in Mali and I also expect there will be no internet connection....so au revoir Niger and it looks like the next post will be from Mali.

CIAO CIAO e a presto.....

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Tuesday, June 26, 2007

Zinder to Agadez, via Lake Chad.....

So, the long message id just written got wiped off the face of internet...Arg! So much for technology and wierdo keyboards where you end up pressing random buttons by mistake. We were not amused!

En fin....we finally made it north..... Agadez - phew! Didnt think we were ever going to get here. I never realised quite how in the middle of nowhere this place really is. 8 hot, dusty hours from zinder doesnt sound like much but when its across a continously shifting desert landscape....oops, excuse me, that should be, technically speaking, North Sahelian landscape but you could have fooled me, there seemed to be a LOT of sand out there! - a continual sand storm in progress; in a bus with no windows - it certainly feels like its at the end of the known world.

Indeed you could stamp "Hereafter there be Dragons" on the map north of it, although I guess its modern day equivalent would be more like "Hereafter there be a Uranium extraction plant and Algerian militants".

2 odd hours from the Algerian border we rolled into town looking like dust-covered extras from 'The Mummy'.

Agadez, Agadez, Agadez.....one of the great Saharan trading posts, the sight of its mud mineret enough to bring a little tear of joy to the weary eyes of cameleers tired after months of oceans of sand.....OOOOooooo yeah! and arent they still trading on it.

So much for my romantic medieval musings, what I found is an extended, FLAT, mud village which gears up into Tuareg-Disney-World-mode when the tourist bandwagon rolls into town from Oct to March. Charming.

After the 'normal' cities of the south (for normal, read cities that would exist whether a tourist pitched up or not) it came as a bit of a shock. Dozens of cutsy adobe hotels crammed into an area the size of a postage stamp jostle with offices of tour operatours who promise the ultimate Sahara experience.

The tea is all 'The Toureg' and the jewellry all 'Bijoux Touareg'. I suspect that all this says more about how we, the tourist, imagine the desert and want to experience it than any facet of its actual reality...although clearly, where there is smoke theres some fire too.

The few nomadic families we had the fortune to stay with in the East or meet left me with an impression more of awe at the sheer difficulty of the environment and living in it. Its a daily struggle where in 4 years a family can go from owning 800 head of camels to 200 and 200 head of cattle to 15. Where another can go from over 200 cattle to just 3 goats and a couple of chickens.

It seems grotesque to reduce it to a bottled 'desert experience' available in formulas of a couple of days to several weeks bombing across the sands in a fuel-guzzling 4x4 and ending it with a stay in a 'typical toureg-like' adobe hotel, sleeping on toureg-style beds, under a calabash lamp (tuareg, of course...), chilled beer in one hand, guide book in the other......which incidently is where we find ourselves at the moment...so there you go, look whose preaching! But there is something discomfitting and deeply uncomfortable about it.

However, despite the whole Touareg-cutsy bandwagon thing they have going, in the current torpid climate its more dead than alive and I havent seen another white face in town except for the odd expat who lives here and the Federation of the Red Cross people, but more of that later.

Having said all the above there is a certain sleepy charm about it, with its narrow red mud streets and flat-topped houses. But what has really saved the day is Ioussoufu, a friend of the sister of Timothy. One of the french Trio we met in Niamey and travelled with a bit. Ioussoufu was with them at the time and we met him there. He told us to give him a bell when we got here and so we did.

We had already booked into a small 'typical Touareg style adobe-type' hotel when we did but he had set a room aside and it was all ready and waiting for us. Still, hes spent a lot of time with us and has been very welcoming and hospitable. Its made a difference to be shown around town by someone who lives here and seems to know everyone and everyone him. Its also been fun to meet the family and be invited to several dinners and lunches at their various houses (half the town appears to be family). He is a silversmith who exports his and his associations work to Europe each year, which is how he met Timothys sister in the first place and it been interesting to be shown the workshops and how they work and have the designs explained to us. What beautiful workmanship and how much patience and time. All the above has made the stay both interesting and lot less stressful, as, as we are the only tourists dumb enough to pitch up in the middle of the Sahara in the middle of the hottest time of the year, the touts are out en force. Although if you are stupid enough to go out in the middle of the day they are knocked for a loop by the heat too and you can pass almost un-noticed.

We had come up here hoping to go the Air and the Mts Belgazane but is appears that unfortunately the Touareg rebellion is heating up again and we've been advised against it (hence the place crawling with federation people after a couple of rebel attacks), so it looks like it will be Niamey next afterall. I guess its a good excuse to come back in tourist season, to see Disney in full flow, to visit Ioussoufu again and benefit from tempatures hopefully under the mid 40's.

But I get ahead of myself.....the last three weeks have been full of activity and at the same time a lot of waiting...waiting for transport, waiting of information, waiting for a cooler time of the day to move. From Zinder we left in the direction of NGuigmi, near the border with Chad and supposedly its lake. I say supposedly because when we got there we were told that the rains had been so poor last year that 'the lake had not come back' and indeed had run in the other direction dragging all the fishing villages dependent on it in its wake. Behind it it has left a string of deserted settlements and a wide, barren salt plane in no-mans land, perfect for holding up cross-border vehicles Highwayman style.

After a several reported robberies we decided to forgo a viewing of the ex-shores of the ex-lake Chad and contented ourselves with NGuigmi's giant camel market and post market branding - (horrible beasts! You will never be able to convince me otherwise), the towns tiny winding streets and glinting grey mud houses, the salt crystals in their wall twinkling in the sun and visiting with the local expats - 6 charming nuns some of whom had been there over 35 years and one of who was a fellow compatriot of mine and made us a mean expresso. Clearly you never know what youll find where! After almost two months of nasty Nescafe, it was ..... beyond description. We also found our way out to the snow white dunes of the Tal for the night, with the help of a contact given us by someone in Zinder.

The Tal is a huge dune of sparkling white sand, and in an area where the sand is laid out in bands of beige, ochre and brown it stands out in swirling ridges like a rich blob of whipped cream. Walking along the top of the ridges at sunset with the wind chasing the grains aross the dunes is like walking in a surreal hot snowscape......

Naturally, we got sandstormed in the night and woke up well-encrusted. Im telling you, this sandstorm buisness is becoming a feature!

From NGuigmi we backtracked to Goure, where we spent the evening with a family of extremely hospitable ozzie missionaries...tucked into a suprise PIZZA, PIZZA and salad for dinner and slept like babies under the comforting drone of the central cooler. The next day saw us up bright-eyed and bushy-tailed to try and find transport to Kelle, a town at the foot of the Koutous Hills.

6 hours wait by the roadside found us a lift in the back of a pickup. 26 of us and 2 squalling babies squashed into the back. Not the most comfortable ride of my life but I came out tops. About halfway through the trip I discovered that I could burrow down under the knees and make quite a comfortable, well-ventilate nest between the bags and knapsacks. Eric lost out and spent the trip perched on the rail, dodging acacia trees at a specific cry. Acacia watch was kept up by a man at the back and every so often he would let out a holler. The whole truck would collectively dodge the tree preforming interesting twists and contortions.

Kelle was pure Mungo Park style. In Zinder we had been given the contact of the Sultan of Kelle and told to go see him.

We pitched up in town quite late and nobbled a kid to show us his house. There we entered through several dusty courtyards, the wooden ceilings hung with forests of charms to ward off the evil eyes and visitors with nefarious intentions. We finally popped out into a neat little living room, painted kermet-the-frog green, lined with overstuffed velour chairs in contrasting swirls of gold and something. A plastic clock in the shape of the Haram A-Sharif in Mecca hung lop-sided on the wall over a 70's TV set, coyly covered in a crochet doiley that would have gladdened the heart of many a south coast granny.

After a little wait we were graciously received by the Sultan of Kelle who put us under the care of his son and sent us to stay in an guest house of his. Amazing...a fawlty-toweresque four star hotel at the foot of the koutous hills...all the ameneties in place: light fixtures, fans, AC but alas....no electricity, fine showers and toilet...but no water (it did come back later though)...and all covered in a fine but inpenetrable layer of dust. It was so hot though that sleeping outside was the best option in anycase and when the shower regained its water, it was perfect.

The Sultan's son and the town of Kelle (town is a big word here), hosted us during our stay. We were not allowed to cook or purchase any of our meals, their hospitality was discreet and incredibly generous. Pots of food put in sudden and unexpected appearances and in such quantities that the little puppy we shared out luxury accomodation with was extremely happy and fast became a firm friend. We were provided with a guide and donkeys and were able to set out the next day for the hills.

They are not really hills but more like a series of plateaus. Not really that hight but the combination of rock, sand and dazzling blue sky was wonderful. Our guide was extremely patient and had a bit of a resigned look of a nanny whose taken the kids out to play as we rushed around bolting up and down the escarpments and scrambling up the rockfaces. By 12 though we took up station under the nearest tree, our nearest neighbour being a very dead goat stuck half way up the next door tree...?!? and proceed to sleep off the afternoon heat...or at least try to.

In the evening, to the cry of wolves in the surrounding hills (mystery of the dead goat in the tree solved...) we wandered around a bit more before stopping to set up camp in the compound of a little old man who had grown tired of the "urban life" in Kelle and had taken to the bush with his 6 chickens, 3 sheep and supercilious camel. An extremely modest compound made of a small conical grass hut, another one for the chickens, a small granary and some rudimentary wooden fences around his livestock. We, the aliens in head torches and a mosquito dome landed in the middle of it like creatures from outer space.

Not soon after our arrival the pots began to appear - a pot of cool water to drink, a pot of rice and sauce to snack on, a pot of camel milk, a pot of millet paste and sugar and then straw for our donkeys, water to water them with.....his hospitality was overwhelming. We cooked later on and invited him to eat with us, he wouldnt, preferring to take a bit in his bowl for the morning, but no sooner had we started cooking than he stuck his hand in his granary and brought out a fat onion for us and some strips of peppery dried meat.

The next morning we left our generous host and headed back towards Kelle where in the evening we were met by Mohammed and Ahmed with a car we had organised in Zinder to take us to Termite Massif, a mountain chain out in the Sahara which is, alas, only accessable by private transport. Its a dramatic semi-lunear landscape of scraggy black outcrops and deep ochre sands overlooking the lighter plains and dunes of the desert beyond. We only spent an evening and early morning there but it was impressive. We saw gazelles out in the hills and came across the most amazing star-trek ants. They were silvery pink and glinted in the sunlight.

In the evening the elders of the local campments of toubou nomads came to visit. Through Ahmed we had an interesting conversation in which i think they felt a bit cross-questioned. It seemed only fair to ask them if they had anything they wished to ask us...after several moments silence the head look at Ahmed and said: "Ask them, there are many tourists who come here, and now they have come here. WHY? What is there to see???"

Its a feeling I have a lot in Niger. People seemed pleased to see you, happy to show you around and completely mystified as to why you might have left your comfortable existence to come and see where they live a life which they say they are used to but which is undeniably hard. Its a tough question to answer, its true that there are many beautiful and interesting things to see in this country. But a bit like Agadez perhaps a lot of the things we come to see and do are more to do with what we want to see or imagine than the reality as Nigeriennes see it. However, in the end after over a month here I have to say that it is a country I would definately come back to. Not just for the country but for the pleasure of travelling round it and for the Nigeriennes themselves. Try to explain that to a Nigerienne. It comepletely foxes them!

De Zinder à Zinder

Voilà presqu'un mois que nous n'avons pas écrit, et je dois dire que ce mois ne fut pas de tout repos. Accrochez vous, ça risque d'être un billet un peu long... mais il faut ça si vous voulez avoir des nouvelles.

Où en étions nous la dernière fois? Il me semble que nous nous étions arrêtés au marché des animaux de Zinder. C'est ça non? Petit tour du bétail, les maigres, les autres maigres et les pas très gras... ben oui c'est la fin de la saison sèche alors on ne peut pas espèrer des vaches bien grasses et en pleine santé (je vous rappelle que l'on est dans un pays désertique). Donc comme je disais les vaches sont maigres, les chèvres sont moins maigres car elles mangent à peu près tout et n'importe quoi, les chevaux et les chameaux (ou plutôt dromadaires) sont plutôt maigres aussi. Juste deux ou trois paires de taureaux sont toujours en bonne forme, mais on se demande d'où ils sortent.
Après deux ou trois jours d'attente pour un bus en partance pour NGuigmi (SNTV ayant eu un accident, SNTN ne partant pas tout de suite), nous avons craqué et on a prit un bus partant sur Diffa, qui se trouve à deux heures de piste de Nguigmi. La route est goudronnée mais reste relatiovement mauvaise par endroits, bien qu'ils soient en train de la refaire. Les nids de poule sont fréquents et certaines fois il y a des passages sans goudron et le sable reprend le dessus. Il est vrai que si on compare avec le Liberia, la piste est plutôt bonne, surtout en cette saison où le soleil est au plus haut. Sur la route nous pouvons apercevoir les premières dunes de sables, avec des parties semi desertiques, où il y a toujours quelques arbres (petits et sec, du type accacias avec plein d'épines), et des parties complètement désertiques, avec dunes de sable. Le sable change de couleur par bandes et l'on peut avoir du sable blanc, puis ocre ou orange, puis un rose...
Arrivés à Diffa, nous ne sommes restés qu'une soirée, car nous voulions rejoindre Nguigmi au plus vite. On a donc rejoint de bonne heure le lendemain la gare voiture pour trouver un taxi brousse. De bonne heure mais toujours pas assez tôt et c'est comme ça que nous avons manqué la première jeep Land Cruiser, qui est partie pleine de bagages en tous genres et de personnes SUR les bagages. Nous avons attendus environ deux heures et cette fois un Land Cruiser fermé s'est arrêté. Nous avons payé un peu plus cher mais ce ne fut pas plus mal compte tenu de l'état de la route entre les deux villes. Contrairement à Zinder-Diffa où le nid de poule est fréquent, la tendance s'inverse et là le bitume se retrouve en quelques plots au milieu de la route. Mais celle ci ils n'essaient pas de la refaire... Du coup tous les véhicules ne circulent qu'en dehors de la route, sur le sable.

A Nguigmi, nous recherchions la mission protestante, qui dans le guide, était mentionnée comme ayant des chanbres de passages. Ne trouvant personnes pour nous indiquer son emplacement (on est en pays musulman, alors les chrétiens, connaissent pas...), nous avons attérit chez des blancs, les seuls de la ville. En fait, ces blancs, ou plutôt blanches étaient des petites soeurs catholiques qui vivent ici et dans une communauté en brousse depuis de nombreuses années. On est tombée sur soeur Mariama, un petite italienne qui est arrivée en ville il y a 34 ans maintenant. Nous avons eu de la chance de la trouver étant donné que nous étions dimanche et qu'elles partent généralement en brousse pour le service. Cette soeur un peu malade ce jour là, devait se reposer et a donc put nous accueillir et nous offrir un café italien qui nous fit énormément de bien, puis nous a indiqué l'emplacement de la mission.
Nous nous sommes rendu là bas et après quelques négociations avec le gardien (le propriètaire -américain- n'étant pas là) et un coup de fil, nous nous sommes installés dans notre demeure avec chambre, salle de bain, cuisine avec frigo. Le luxe quoi...
Notre première visite du lendemain fut le marché, avec ici aussi un marché au bétail, où les chameaux sont vendus puis marqués au fer rouge avant d'être emportés. Puis nous avons fait un petit tour dans cette ville proche du lac Chad, au carrefour entre le Niger, Chad, Nigéria, Cameroun. Le lac et ses abords n'étant pas sûr, à cause des rebels se promenant du côté du Chad, nous y avons renoncé. De toute façon, il se trouve trop loin à cause de la sècheresse.
Nous nous sommes alors organisés pour une visite de lErg du Tal. Nous avons pris contact avec un Lybien un peu politicien de la zone, qui a put nous procurer une voiture pour y aller et nous a laissé dans sa famille. Une chance que Solange parle l'arabe, ce qui nous a un peu permit de communiquer, sinon... Nous sommes donc partis en fin d'après midi, à travers les pistes de sable fin, pour arriver dans un campement d'arabes d'origine lybienne, qui nous ont offert le thé. Mohamed a scellé son chameau puis nous a conduit sur le Tal, où nous avons passé la nuit. Couché de Soleil sur les dunes buvant du thé, nuit étoilée (malheureusement sans la lune) puis tempète de sable pendant la nuit, et petit déjeuné sur notre campement recouvert de sable. Nous sommes ensuite retournés sur le campement et nous avons passés un partie de la journée à boire du thé, couchés sous la tente, à voir défiler les gens de la famille. Le retour s'est ensuite fait en chameau, en partant sur le coup des 4 heures alors que le soleil commence à descendre. Du coup on est rentrés avec le postérieur en compote.

Nous n'avons pas pût trouver de transport pour rentrer avant le samedi suivant, avec la SNTN. Notre objectif était de rejoindre Gouré, puis Kéllé, pour visiter les collines du Koutous. En une journée de bus nous avons rejoint Gouré, et cherchant un coin pour dormir, nous avons attérit à la mission, où une famille d'australiens vivent et travaillent avec des jeunes du coin. Et quand je dit une famille c'est vraiment le père la mère et les deux petites blondes. Ils nous ont alors proposé de rester pour la nuit, ce que nous avons fait. Le lendemain, nous nous sommes dirigés en ville dans l'espoir de prendre un taxi nous conduisant sur Kéllé. Après six heures d'attentes, nous nous retrouvons dans un Land Cruiser Pick-up, dans a remorque bien sur, sur la piste de sable en partance pour Kéllé. Pas un très comfortable trajet mais on l'a fait. Le tout est trouvée une place entre les 25 personnes qui sont avec toi et les bagages et marchandises en tout genre. Puis de temps en temps il faut essayer de baisser la tête pour éviter les accacias (ça fait mal).
A Kéllé, nous nous sommes présentés directement au Sultan, qui nous a bien cordialement trouvé un lieu pour passer la nuit. Un lieu digne d'un hotel, avec AC mais pas d'électricité, avec des matelas mais une couche incroyable de poussière, avec une douche mais pas d'eau qui en coule. Bref, on a quand même dormi dehors tellement la chaleur est étouffante. Il nous a aussi trouvé un guide pour nous amener dans les collines et nous avons put partir le lendemain matin dans les collines avec deux anes et notre guide Maï. Les collines sont plus de petits plateaux, d'une hauteur digne des collines de Voinjama, mais avec un côté désertique et un peu lunaire incroyable. Nous avons rejoint les collines, grimpés sur les rochers, puis sur le coup des midi, on s'est trouvé un gentil coin d'ombre pour y boire le thé, manger un morceau et faire une sieste. On est repartit vers 5 heures, histoire de grimper en hauteur pour voir le couché du soleil, puis redescendre sur un campement où un vieillard habite seul avec son chameau et ses trois poulets et deux moutons. A première apparence cet homme n'a rien, si ce n'est son grenier, et il nous a offert à boire, à manger, une place pour dormir, voulait même nous donner de la viande sèche. Nous sommes repartis le lendemain matin, puis gravit une autre colline avant de rentrer sur Kéllé.
Le soir même, une voiture d'agence que l'on avait contacté à Zinder (Agadem Voyage), nous a rejoint, afin de partir le lendemain pour le massif du Termite, un peu plus au nord, bien au milieu de nulle part. Le lendemain matin, départ pour une traversée du désert. Après une journée de route ou presque, nous avons atteint les Termits, entourés de désert. Ce n'est pas un massif très haut, mais une roche noire et sèche, recouverte par de nombreux endroits de sables ocre nous a beaucoup impressionné. Vous en verrez certainement plus sur les photos, si on peut les télécharger (insha allah!!!).
Nous sommes repartis le lendemain matin, avec retour sur Zinder. Nous avons prit le bus en direction de Agadez où nous sommes actuellement. Une autre traversée du désert riche en poussière et sable nous a conduit ici. Nous sommes maintenant en recherche pour partir sur Timia et l'Aïr.

Tuesday, June 5, 2007

Meditation on the local Fauna - no Flora...to dry

Went to the animal market this morning......How many things can you fit on one small scooter......at last estimate we had: 1 small scooter....2 rather plump men, an enormous sheep and at clutch of at least several chickens - head down, of course!

The sheep around here are the tough supermodels of the ruminant world. Long, spindly-legged, skinny. They look like little barrels on toothpicks, with the most enormous flap ears. It also looks like most of them fell bottom-first into vats of white paint, as most are half black/half white.

As for the camels, they seem a supercilious, cantankerous bunch - noses in the air, batting their eye-lashes and chewing their neighbours ears.

No pix, sorry. The connection is slow slow....

De Niamey à Zinder... pas de tout repos

My, my how time flies....been more than a week since put pen to paper...err guess, that would be more like finger to keyboard but the sentiment remains the same.

We're no longer in Niamey but rather in Zinder, a large, old, caravan-route town on the border with Nigeria and about halfway along the countries bottom rim. We've been here a while now and are getting ready to leave tomorrow for the region around lake Chad. But Im getting ahead of myself...

The last days in Niamey were great fun, although I discovered that you can sweat between your fingers, from your knees and even your shins. Luckily it seems like elbows are impervious to heat, about the only body-part which is! On the less sticky front, we met a lovely french couple who had been teaching and nursing in Reunion and like us thought the plane a, well... somewhat to... direct (??) manner of travel home....but coming from Reunion is a lot more serious than our little saunter from Liberia. They had been on the road 10 months (Mother take note and count your blessings ;)..). A friend had also come to meet them for the Niger leg of the trip.

The 5 of us went Giraffe spotting and hippo watching. Its strange to be in a capital city and to be able to drive 20 min down the road and come across a herd of Giraffe happily munching away at the roadside, or hippos wallowing in the river. Although, to be frank, on the hippo front it was a bit like our Voinjama elephants...an ear poking out of the water is all we spotted most of the time. Although once a WHOLE head emerged -which proved to short-sighted, sceptical little me that they were actually there, and not merely conveniently-placed underwater branches. However, even if they had been, being out on the Niger at sundown would have been enough.

That night we all slept on a small island so as to be able to get to a local market bright-eyed and bushy-tailed at the crack of dawn the next morning. And it would have been the crack of dawn , honest guv... except that we almost all got blown away by a hurricane-grade sandstorm in the middle of the night. It all started innocently with a breeze pleasant enough to make us think that ditching sleeping indoors was a bright idea. That was until we were rudely awakened by the crashing of chairs off porches, jerricans flying through the air and Nigerienne equivalent of a pea-soup London fog. Its amazing what crevices sand can lodge in.

Having battled the doors to the room closed the whole Kaboodle went with a bang to wake the dead. It took us a further quarter of an hour to man-handle it closed. From the sounds of things it wasnt happening only to us either as bits of roofing peeled off and shutters went flying.

Given the antics of the night before I was quite impressed that we managed to crawl out of bed at all, if somewhat bleary-eyed. Naturally the market was in full swing and I guess losing the roof off your house is a matter of course in the rainy season. As it was no one seemed to batt an eye at it. RAINY season, sure!...there wasnt a drop of the stuff. Just sand, sand and more sand... and, at a certain point, to add insult to injury, a couple of well-aimed hail stones the size of golf balls. It was an interesting night.

As for us, we left for Zinder a couple of days later, via Maraadi... and made the supposedly 9 hour trip in a record 16. Thank GOD we'd only decided to go half way.

Crammed in like sardines, a breakdown later; numerous inexplicable stops where no one either got on or off and a final fatal death of a wheel... we limped into Maraadi round about midnight in a psycadelic yellow, beaten-up coke-can on wheels....but at least this beaten up coke-can moved....kind of. It had picked us, and some equally forlorn fellow passengers, off the road 4 hours earlier as we sat mourning the death of the original transport. Note to self...inspect your bush taxi WELL before putting your little toe in the thing. Assume nothing. Be prepared for EVERYTHING....

Zinder is an interesting town. Huge, sprawling and still somehow strangely homey. It helps that there appear to be no buildings above 2 storeys. Its an old caravan town, so the old quarter is made of beautiful banco houses, slightly trapezoid with pointed little turrets on their flat roofs and decorated with raised geometric patterns. In fact, its funny how Moroccan it all is, meaning southern Moroccan here. From the style of the houses (which are attributed to the Hausa), the decorative motifs, the little turrets and even the music...not to mention one of the dialects. Indeed the Touareg dialect here, known as Tamalshek has a more significant sprinkling of Moroccan Arabic in it than even Moroccan Tashelhight has. Its bizarre to come across such strong cultural syncretism this far south.

For all the above, its also NGO-land. It is strange being in such an environment and for once not to be the one working. The regions of Maraadi and Zinder were the two most affected by the 2004-2005 droughts. Indeed most of the cattle look like they could lock ribs if packed to tightly together. To be fair we are also here right at the end of the dry season. But still, from a work-point of view its scary. The environment is so degraded and fragile it amazes me they are able to grow anything on it at all. As for what the cattle, sheep, donkeys and goats eat - its anyones guess. Working on what could might constitute some kind of semi-useful and, errr.... sustainable ?? livelihood programme here would be an interesting, if frustrating, challenge.

So tomorrow we leave for N'Guigmi and the east, the Massif de Termit and the Koutous hills...

Ooof that was long and uninspired-o! Will do better next time but it may be quite a while...internet connection seems to be getting worse and worse as we go along.

A presto -

Voilà maintenant plus d’une semaine que nous n’avons pas écrit, mais je dois dire que ce ne fut pas de n’avoir pas essayé… Il est vrai qu’après Niamey, trouver un ordinateur avec internet fonctionnant plus ou moins, ce n’est pas chose facile.
Bref, essayons de résumer un peu cette grosse semaine plutôt chargée. Tout d’abord, après les deux premiers jours sur Niamey, nous avons l’occasion de rencontrer des compatriotes français, avec qui nous avons pu sympathiser. Petit clin d’œil à Valérie et Timoté, qui continuent leur voyage et à Romain qui vient de reprendre le boulot (désolé !!!!).
Dans notre découverte du Niger, nous avons donc pu apprécier la ville de Niamey, puis nous nous sommes organisés une petite excursion : « à la recherche des dernières girafes de l’Afrique de l’ouest », qui se trouvent du côté de Kouré. Départ en Land Cruiser de chez Tatayi (notre auberge sur Niamey), on retrouve nos bons vieux véhicules de travail, puis on fait environ 60 km en dehors de la ville. Arrivée presque au milieu de nulle part (comme c’est assez souvent le cas au Niger, seule la route montre qu’on est pas encore perdus), nous prenons un guide puis montons sur le toit de le toit de la voiture et c’est partit pour un mini safari. Petit tour de repérage sur le goudron (sous un soleil de plomb…), puis on commence s’enfoncer dans la brousse. Ola, doucement chauffeur, c’est pas très stable en haut.

Mais au bout d'un petit moment nous apercevons nos premiers animaux à long cou. Ils sont relativement tranquilles, broutant leurs arbres d'un air hagard. Ils doivent se demander ce que ces petits êtres sur deux pattes leur veulent, et pourquoi ils ne les laissent pas manger peinards.

Nous avons durant environ deux heures pu observer les girafes nigériennes dans leur habitat naturel, où franchement elles n'ont pas des tonnes de bouffe, mais j'imagine qu'elles sont habituées.



Le lendemain, nous nous sommes rendus sur Boubon, petite ville (20 km de Niamey), assez célèbre pour ces poteries (canaries en terre), où nous avons été reçut comme les seuls et uniques touristes du mois (voir du trimestre). Nous avons été accueillit comme des rois (ou blancs), sur le camping de l'île de Boubon. On doit dire qu'ils nous ont un peu chargé sur le prix des bouteilles d'eau, mais le capitaine farci du dîner était plutôt bon.

Dès notre arrivée sur Boubon (nous nous sommes fait emmener par le propriétaire du camping), nous avons eu droit d'aller voir les hippopotames, avec petit tour de pirogue (motorisée quand même) sur le Niger, puis visite guidée de la ville, avec explication sur les poteries, et même une démonstration "en live" de la fabrication, la cuisson...

L'intérêt était de passer la nuit et de faire le tour du marché le lendemain, riche en couleurs, épices, bétail (un peu maigrichon en cette fin de saison sèche, mais bon...), et( bien entendu de poterie... oh et de citrouilles aussi. Les "donnes moi cadeau" ou bien "donnes moi le bic" se font entendre de plus en plus, surtout sortant de Niamey, mais j'ai tout de même réussit à bluffer les gamins sur le coup du bic. Et c'est sans parler du fait que nous ne sommes pas de bons touristes et ne donnons pas assez pour le pourboire des guides ou des dix minutes de démonstration de poterie... Mais il est bon de ne pas être "bon touriste" mais de rester juste.

Nous sommes donc restés la nuit dans le camping, où il nous offrait une place dans une hutte relativement moderne (ce qui signifie charpente en fer), pas très propre et assez chaude. Nous nous sommes alors installé un lit improvisé dehors pour profiter de la brise nocturne. Mais après une heure environ, on a considéré que la brise devenait vent et le vent devenait presque ouragan, et on est vite rentré. On a en effet essuyé une tempête de sable, qui a amené la poussière partout. Je dois dire que ce fut assez impressionnant.



Retour sur Niamey en taxi brousse, petite dernière soirée ensemble avant de partir chacun de notre côté. Nous nous dirigeons sur Maraadi, puis sur Zinder.

Le trajet de Niamey à Maraadi ne fut pas à piquer des vers. Sur un trajet qui aurait du durer environ 9 heures, nous avons mis 16 heures, en taxi brousse. Nous avons cru que nous n'arriverions jamais. Bien que nous n'ayons pas eu de véritables problèmes, à part une roue à changer et une crevaison, nous nous sommes arrêtés à chaque petit village, pour charger décharger ou même parfois pour... rien. Un voyage terrible, long, serrés comme des sardines, les ressorts nous perforant le cul, une petite nigérienne vomissant son déjeuné dans le van, nous ne comprenant pas vraiment ce qui se passe... mais au combien amusant. Et puis on a bien le temps de voir le paysage. Mais je dois dire que l'on s'attaque un peu à des parties où les gens ne parlent pas forcément le français et notre Haoussa n'est pas des meilleurs. Bon, ça va gérer.

Pour le trajet jusqu'à Zinder, nous n'avons pas risqué encore le taxi brousse, et nous avons reprit le bus, le vrai, celui qui se pointe quasiment à l'heure et arrive aussi plus ou moins à l'heure. Heureusement, car cette fois aussi nous avons essuyé une tempête de sable et ce ne fut pas pour rire. On a vu un nuage (ou bien devrais je dire un mur) de sable se rapprocher, bien distinctement, de plus en plus près, jusqu'à ce qu'on soit engloutit. A partir de ce moment, on roule doucement en essayant de repérer la route, et on attend un éclaircie. Puis une petite pluie montre le coin de son nez, sans pour autant laver le bus de sa poussière.



Nous sommes quand même arrivés sur Zinder sans encombre. Nous avons passé quelques jours dans le coin, et nous nous préparons à partir sur l'est pour rejoindre Nguigmi. Nous allons donc passer certainement quelques temps sans mettre à jour, alors soyez patient.