Yup, we're still alive...just lazy lazy lazy...
In Morocco at the moment but there is so much to say, where to start?
More to come though, honest guv'
A presto
XXX
Friday, September 21, 2007
Tuesday, August 21, 2007
De Bamako à Nouakchott, en passant par la Lorraine
Beaucoup de temps s'est passé depuis notre dernier message, et beaucoup de routes ont été parcourues.
En effet, après les deux semaines passées sur Bamako, petit tour à Jérusalem pour Solange, rapide aller/retour, puis l'indecision de prendre ou ne pas prendre le train (que l'on a pas prit pour finir...), nous sommes donc partit sur Kayes, qui nous a fallu une dizaine d'heures de route puis de piste en autobus.
Puis nous avons débarqué dans la "ville d'Afrique la plus chaude" (ça reste à prouver...), où il pleuvait et ne faisait franchement pas très chaud. Le lendemain, un peu d'attente pour le taxi brousse, dans une ambiance humide et fraiche, moi qui trainais toujours un sale rhume, et nous sommes partis pour la frontière sénégalaise. Lorsque nous avons traversé, c'est dans un tout autre monde que nous avons débarqué. Le sénégal est un pays bien plus organisé que la Mali, et ça se voit tout de suite.
Nous avons ensuite passé la nuit à Tambacounda, petite ville sympa de la brousse sénégalaise, avant de prendre le taxi brousse (Peugeot 7 places) en direction de Dakar. Nous sommes donc partis pour la grande ville, et quelle grande ville. C'est une des capitales d'Afrique de l'ouest des plus impressionnantes. Elle est aussi, voir plus impressionnante que Abidjan, avec un centre gigantesque, bruyant et grouillant, mais toujours organisé... Une place centrale certainement digne de grandes places de centres ville européens. Bref, une grande capitale, quoi...
Nous avons trainé quelques jours dans les rues de Dakar, faire un peu le tour, avant de partir pour une paire de jours sur Toubab Dialaw, où nous avions le contact d'un Auvergnat qui se fait construire une maison et passe le plus clair de son temps sur la côte sénégalaise. Bref, nous avons été accueilli comme des rois, et ce fut une très bonne journée.
C'est une petite ville du bord d'océan, où un certain nombre d'européens et de sénégalais ont fait construire. Le truc, c'est que les européens ont fini leurs maisons, où sont en train de la finir, mais la plupart des maison entamées par des locaux n'ont été qu'entamées, et non achevées... Du coup, la ville se retrouve avec toutes ces maisons à moitié finies (ou à moitié commencées) et on a l'impression que ce sont des ruines qui entourent la ville.
Nous sommes ensuite retournés sur Daklar pour quelques jours, car nous devions faire notre visa pour la Mauritanie, qu'il nous a fallu attendre deux jours, car le quinze aout était férié et une journée de prise pour le faire faire (ce n'est qu'un tampon vous me direz).
Nous avons prit la route pour St Louis. C'est une petite ville coloniale amusante et très jolie, avec de très beaux batiments, certains rénovés, d'autres non. Le coeur de la ville se trouve sur une ile située au milieu de l'estuère du fleuve Sénégal.
Dans l'Hotel où l'on est resté, nous avons fait la connaissance d'un Mauritanien qui nous a proposé de nous amené jusqu'à Nouakchott, car après une vingtaine de jours de vacances au Sénégal, il devait rentrer en Mauritanie. Cela fut pour nous une bonne opportunité, sachant que la frontière de Rosso a la réputation d'être difficile.
Et en effet elle est difficile. Les procédures administratives furent relativement simple mais le passage au bac fut long. La traversée du fleuve impose au véhicules de passer au plein milieu du centre ville, dans une rue étroite, afin d'attendre que le ferry finisse de traverser. De gros camions, semi remorques et autres 4x4 s'entasse dans cet entonnoire et y créent un cauchemar pour tout le monde. Puis ensuite de l'autre côté de la frontière (ce qui veut dire de l'autre côté du fleuve), ce fut un peu la même chose, bien qu'un peu plus spacieux.
Une chose impressionnante lorsqu'on passe cette frontière, c'est le fait de passer du Sénégal encore un peu verdoyant à une zone désertique avec de petits arbustes et les premières dunes de sable. On laisse place à des dunes de sable rose orange puis un sable blanc.
Puis on arrive enfin à Nouakchott, qui une ville un peu endormie, où le sable se trouve partout. Elle semble être une petite bourgade qui a grandie par la force des chose, mais même le centre semble être un quartier parmi tant d'autres.
Nous avons été invité en arrivant par notre chauffeur pour le diner, où l'on a retrouvé toute sa petite famille. Il est directeur logistique pour une grande boite d'alimentaire sur Nouakchott et il a créé son supermarché devant chez lui (ou du moins créé son espace vivable derrière son supermarché).
La prochaine étape est maintenant Atar et Chinguetti, avant de revenir sur Nouhadibou et de trouver un transport sur le Maroc.
En effet, après les deux semaines passées sur Bamako, petit tour à Jérusalem pour Solange, rapide aller/retour, puis l'indecision de prendre ou ne pas prendre le train (que l'on a pas prit pour finir...), nous sommes donc partit sur Kayes, qui nous a fallu une dizaine d'heures de route puis de piste en autobus.
Puis nous avons débarqué dans la "ville d'Afrique la plus chaude" (ça reste à prouver...), où il pleuvait et ne faisait franchement pas très chaud. Le lendemain, un peu d'attente pour le taxi brousse, dans une ambiance humide et fraiche, moi qui trainais toujours un sale rhume, et nous sommes partis pour la frontière sénégalaise. Lorsque nous avons traversé, c'est dans un tout autre monde que nous avons débarqué. Le sénégal est un pays bien plus organisé que la Mali, et ça se voit tout de suite.
Nous avons ensuite passé la nuit à Tambacounda, petite ville sympa de la brousse sénégalaise, avant de prendre le taxi brousse (Peugeot 7 places) en direction de Dakar. Nous sommes donc partis pour la grande ville, et quelle grande ville. C'est une des capitales d'Afrique de l'ouest des plus impressionnantes. Elle est aussi, voir plus impressionnante que Abidjan, avec un centre gigantesque, bruyant et grouillant, mais toujours organisé... Une place centrale certainement digne de grandes places de centres ville européens. Bref, une grande capitale, quoi...
Nous avons trainé quelques jours dans les rues de Dakar, faire un peu le tour, avant de partir pour une paire de jours sur Toubab Dialaw, où nous avions le contact d'un Auvergnat qui se fait construire une maison et passe le plus clair de son temps sur la côte sénégalaise. Bref, nous avons été accueilli comme des rois, et ce fut une très bonne journée.
C'est une petite ville du bord d'océan, où un certain nombre d'européens et de sénégalais ont fait construire. Le truc, c'est que les européens ont fini leurs maisons, où sont en train de la finir, mais la plupart des maison entamées par des locaux n'ont été qu'entamées, et non achevées... Du coup, la ville se retrouve avec toutes ces maisons à moitié finies (ou à moitié commencées) et on a l'impression que ce sont des ruines qui entourent la ville.
Nous sommes ensuite retournés sur Daklar pour quelques jours, car nous devions faire notre visa pour la Mauritanie, qu'il nous a fallu attendre deux jours, car le quinze aout était férié et une journée de prise pour le faire faire (ce n'est qu'un tampon vous me direz).
Nous avons prit la route pour St Louis. C'est une petite ville coloniale amusante et très jolie, avec de très beaux batiments, certains rénovés, d'autres non. Le coeur de la ville se trouve sur une ile située au milieu de l'estuère du fleuve Sénégal.
Dans l'Hotel où l'on est resté, nous avons fait la connaissance d'un Mauritanien qui nous a proposé de nous amené jusqu'à Nouakchott, car après une vingtaine de jours de vacances au Sénégal, il devait rentrer en Mauritanie. Cela fut pour nous une bonne opportunité, sachant que la frontière de Rosso a la réputation d'être difficile.
Et en effet elle est difficile. Les procédures administratives furent relativement simple mais le passage au bac fut long. La traversée du fleuve impose au véhicules de passer au plein milieu du centre ville, dans une rue étroite, afin d'attendre que le ferry finisse de traverser. De gros camions, semi remorques et autres 4x4 s'entasse dans cet entonnoire et y créent un cauchemar pour tout le monde. Puis ensuite de l'autre côté de la frontière (ce qui veut dire de l'autre côté du fleuve), ce fut un peu la même chose, bien qu'un peu plus spacieux.
Une chose impressionnante lorsqu'on passe cette frontière, c'est le fait de passer du Sénégal encore un peu verdoyant à une zone désertique avec de petits arbustes et les premières dunes de sable. On laisse place à des dunes de sable rose orange puis un sable blanc.
Puis on arrive enfin à Nouakchott, qui une ville un peu endormie, où le sable se trouve partout. Elle semble être une petite bourgade qui a grandie par la force des chose, mais même le centre semble être un quartier parmi tant d'autres.
Nous avons été invité en arrivant par notre chauffeur pour le diner, où l'on a retrouvé toute sa petite famille. Il est directeur logistique pour une grande boite d'alimentaire sur Nouakchott et il a créé son supermarché devant chez lui (ou du moins créé son espace vivable derrière son supermarché).
La prochaine étape est maintenant Atar et Chinguetti, avant de revenir sur Nouhadibou et de trouver un transport sur le Maroc.
Monday, August 20, 2007
Mali to Mauritania via Senegal....
Its been a while......put it down to a rotten cold on Eric's part and on mine- a serious dose of travel fatigue.
Bamako-Jerusalem-Bamako in 72 hours was a tichy bit much. Felt like id been violently run-over after it, and am ashamed to admit to being tempted to hide under the counter of the patisserie in Paris airport rather than get on that next flight back to Mali.
I mean, I know I didnt like the place but to entertain the thought of life as a refugee under an airport pastry counter as an acceptable substitute...!?! Things must have been bad...a sign of impending age and cantankerousness ? Oh Yikkes!
Either way, old or not, the nasty weather we had towards the end of the trip in Mali made us decide to leave Casamance and Guinea Bissau for another time and head directly towards Dakar and then turn north.
And WOW...What a city. Dakar is fabulous.
2 days of travel to get to Senegal and already as you (rucksack-induced) waddle across the bridge which spans the Senegal river and creates the border something changes. The lethargic apathy which characterise Mali dissappears in a sudden hive of activity.
Things get neater, cleaner, more efficient, less hassle-y and, ALHAMDULLILAH, friendlier. Not to mention that the sheer size of the people shoots up! After two years of being the overgrown giants in Liberia, we found ourselves midgets. No wonder Sengalese door bells are to be found above the door lintels! We had to stand on tippy-toes to reach them!
We came down through the north. Its a pretty flat country, but covered in a beautiful green haze after the rains and the forests of twisted Baobabs gives it a strange charm.
Then 3 days after leaving Bamako we finally limped into Dakar.
And what a city! I mean, its a real city. HUGE, Chaotic, noisy, beautiful, ugly, hassle-y, friendly and everything else all rolled into one. I found it mesmerising.
And what a location - on a peninsula surrounded by the ocean on three sides, overflowing with flame-trees, Bouginvillea and tall palms; crammed with semi-derelict as well as immaculately restored colonial buildings from the turn of the century, the 20's, 30's and 40's (In some districts it looks like photos Ive seen of the Art Deco district of Miami); and at the same time it appears to be a constant building site with new elegant buildings going up as fast as you can blink. In between all this sprout market stalls, small buisnesses, nescafes, women frying fish, donuts, anything that can be rolled in batter and kids selling all manner of things that fell off a back of a truck. If you cant find it in Dakar, you dont need it. If, as some say, this is the urban future of Africa, bring it on.
From Dakar we travelled a bit south down the peninsula to a small fishing village turned horrible 'Artistes' colony to visit the charming elderly uncle of a friend of Eric's Dad. We were given a wonderful reception by Louis and his dog, Toubab. They showed us around the area taking us out for a wander around the 'brousse' including the obligatory, but not premeditated, stop in a mud hole - but only a a baby mud hole...not a patch of Liberia's monsters but Eric and I still had to push the car out.
From there we returned to Dakar and turned north towards St Louis, another beautiful town on the border with Mauritania and indeed, its old capital. Its location on an island in the middle of the Senegal estuary is stunning, as is the island itself, with its small streets and musty colonial buildings painted in russets, deep golds and browns, their upper stories wrapped in wrought iron balconies.
Whilst in St Louis we landed an unusual stroke of luck - the offer of a free hitch in the comfortable 4x4 pickup of a Mauritanian Logistician on his way back to Nouakchott...an offer we jumped to. It was a fun if long long long day as the border formalities took forever. However, this was amply made up for by Ahmed's chatty company and ended with a pleasant evening chez his family and a sumputous dinner. If we hadnt already reserved a room for the night, we would certainly have taken them up on their offer to stay. What a welcome to Mauritania!
And what an odd, end-of-the-world kind of place. The amazing thing is that it looks like someone has drawn a line between the two countries, you go point blank from green and luxurious to stark and sandy and once you cross the Senegal river you immediatly hit the first dunes. After that its a rolling landscape of shifting sands, dunes of varying heights and colours from deep rich red to palest white-gold. And all this being within spitting distance from the Ocean.
On top of that its a land of houses with no walls! Villages of roofs on stilts or conical white tents, flaps up, inside life on display for all to see. The floors are usually covered with matts and carpets, around which are ranged some mattresses and pillows to recline on. The most equipped had low shelves for the pots, pans and bedding, small round tables to eat off and a couple even had their mattresses ranged on elegant low wooden couches. Outside a lot of these stood shiny 4x4s. As it was the evening cool, people were out and about dotted over the tops of the dunes, standing out in small black silhouette against the evening sky. Individuls and family groups topped all the dunes, watching the sunset togther and boiling up pots of tea. It seemed to be 'the thing' to do of an evening.
Most tents did seemed to have some kind of small square housesbut it is quite clear that here the tent is the important living space, not the house. None had a fence around them and only a few had some kind of netting on the walls - more to keep out the bugs rather than people. Infact much to my consternation Ahmed left our and his bags in the back of the pick-up when we stopped for lunch and again when we got to Nouakchott - AND they were still there when we got back ...Phew! But, Ive been told that thievery is practically unheard of in the country..but still. However, people in general seem extremely helpful and seeing the level of non-security practiced even in the capital, they may have a point.
Nouakchott is a small, dusty, friendly little town - despite its one million + inhabitants... and is a complete contrast to Dakar. Its odd to think that they are both capital cities preforming similar functions. Nouakchott certainly feels like the back of beyond and looking at the map its a long long long way to that first city in Morocco and an even longer way to the first city/town of any interest in Morocco...
But before that...Atar, Chinguetti and some of the Northern Desert next
In the meantime, a presto...
Bamako-Jerusalem-Bamako in 72 hours was a tichy bit much. Felt like id been violently run-over after it, and am ashamed to admit to being tempted to hide under the counter of the patisserie in Paris airport rather than get on that next flight back to Mali.
I mean, I know I didnt like the place but to entertain the thought of life as a refugee under an airport pastry counter as an acceptable substitute...!?! Things must have been bad...a sign of impending age and cantankerousness ? Oh Yikkes!
Either way, old or not, the nasty weather we had towards the end of the trip in Mali made us decide to leave Casamance and Guinea Bissau for another time and head directly towards Dakar and then turn north.
And WOW...What a city. Dakar is fabulous.
2 days of travel to get to Senegal and already as you (rucksack-induced) waddle across the bridge which spans the Senegal river and creates the border something changes. The lethargic apathy which characterise Mali dissappears in a sudden hive of activity.
Things get neater, cleaner, more efficient, less hassle-y and, ALHAMDULLILAH, friendlier. Not to mention that the sheer size of the people shoots up! After two years of being the overgrown giants in Liberia, we found ourselves midgets. No wonder Sengalese door bells are to be found above the door lintels! We had to stand on tippy-toes to reach them!
We came down through the north. Its a pretty flat country, but covered in a beautiful green haze after the rains and the forests of twisted Baobabs gives it a strange charm.
Then 3 days after leaving Bamako we finally limped into Dakar.
And what a city! I mean, its a real city. HUGE, Chaotic, noisy, beautiful, ugly, hassle-y, friendly and everything else all rolled into one. I found it mesmerising.
And what a location - on a peninsula surrounded by the ocean on three sides, overflowing with flame-trees, Bouginvillea and tall palms; crammed with semi-derelict as well as immaculately restored colonial buildings from the turn of the century, the 20's, 30's and 40's (In some districts it looks like photos Ive seen of the Art Deco district of Miami); and at the same time it appears to be a constant building site with new elegant buildings going up as fast as you can blink. In between all this sprout market stalls, small buisnesses, nescafes, women frying fish, donuts, anything that can be rolled in batter and kids selling all manner of things that fell off a back of a truck. If you cant find it in Dakar, you dont need it. If, as some say, this is the urban future of Africa, bring it on.
From Dakar we travelled a bit south down the peninsula to a small fishing village turned horrible 'Artistes' colony to visit the charming elderly uncle of a friend of Eric's Dad. We were given a wonderful reception by Louis and his dog, Toubab. They showed us around the area taking us out for a wander around the 'brousse' including the obligatory, but not premeditated, stop in a mud hole - but only a a baby mud hole...not a patch of Liberia's monsters but Eric and I still had to push the car out.
From there we returned to Dakar and turned north towards St Louis, another beautiful town on the border with Mauritania and indeed, its old capital. Its location on an island in the middle of the Senegal estuary is stunning, as is the island itself, with its small streets and musty colonial buildings painted in russets, deep golds and browns, their upper stories wrapped in wrought iron balconies.
Whilst in St Louis we landed an unusual stroke of luck - the offer of a free hitch in the comfortable 4x4 pickup of a Mauritanian Logistician on his way back to Nouakchott...an offer we jumped to. It was a fun if long long long day as the border formalities took forever. However, this was amply made up for by Ahmed's chatty company and ended with a pleasant evening chez his family and a sumputous dinner. If we hadnt already reserved a room for the night, we would certainly have taken them up on their offer to stay. What a welcome to Mauritania!
And what an odd, end-of-the-world kind of place. The amazing thing is that it looks like someone has drawn a line between the two countries, you go point blank from green and luxurious to stark and sandy and once you cross the Senegal river you immediatly hit the first dunes. After that its a rolling landscape of shifting sands, dunes of varying heights and colours from deep rich red to palest white-gold. And all this being within spitting distance from the Ocean.
On top of that its a land of houses with no walls! Villages of roofs on stilts or conical white tents, flaps up, inside life on display for all to see. The floors are usually covered with matts and carpets, around which are ranged some mattresses and pillows to recline on. The most equipped had low shelves for the pots, pans and bedding, small round tables to eat off and a couple even had their mattresses ranged on elegant low wooden couches. Outside a lot of these stood shiny 4x4s. As it was the evening cool, people were out and about dotted over the tops of the dunes, standing out in small black silhouette against the evening sky. Individuls and family groups topped all the dunes, watching the sunset togther and boiling up pots of tea. It seemed to be 'the thing' to do of an evening.
Most tents did seemed to have some kind of small square housesbut it is quite clear that here the tent is the important living space, not the house. None had a fence around them and only a few had some kind of netting on the walls - more to keep out the bugs rather than people. Infact much to my consternation Ahmed left our and his bags in the back of the pick-up when we stopped for lunch and again when we got to Nouakchott - AND they were still there when we got back ...Phew! But, Ive been told that thievery is practically unheard of in the country..but still. However, people in general seem extremely helpful and seeing the level of non-security practiced even in the capital, they may have a point.
Nouakchott is a small, dusty, friendly little town - despite its one million + inhabitants... and is a complete contrast to Dakar. Its odd to think that they are both capital cities preforming similar functions. Nouakchott certainly feels like the back of beyond and looking at the map its a long long long way to that first city in Morocco and an even longer way to the first city/town of any interest in Morocco...
But before that...Atar, Chinguetti and some of the Northern Desert next
In the meantime, a presto...
Tuesday, July 31, 2007
de Tombouctou à Bamako... Mali, c'est pas facile
Bon, où commencer... Là où je m'étais arrêté, par exemple...
C'était en l'an de grâce 12... Non, c'est pas ça, je crois que c'était plutôt aux alentours de Tombouctou, non???
Bon, à vrai dire, Tombouctou est magique, digne des légendes, des caravanes de sel, et autres histoires. C'est une ville de désert, et on a l'impression qu'elle se réveille chaque matin en sortant du sable blanc. Les batiments anciens sont magnifiques, pour la plupart rénovés, avec encore les portes et fenêtres typiques. La magie est toujours présente lorsqu'on se balade dans ces rues ensablées, avec ce constant voile de poussière omniprésent, qui atténue la force du soleil, sans pour antant en atténuer la chaleur.
Mais au détour d'une rue, encore une fois, cette magie est coupée court par un touareg en grand boubou qui est chamelier et qui veut t'emmener aux portes du désert à dos de chameau pour "moins cher", ou bien un guide ou vendeur de collier qui "casse les prix mais pas les couil... les pieds". Bon, c'est un peu moins présent qu'à Mopti, mais toujours là, et c'est dommage. Toutes ces petites rues, qui se doivent d'être visitée seul, ces bibliothèques de manuscrits arabes à explorées, les différentes mosquées en terre facinantes, sont des trésors à contempler sans se sentir harcelé.
En tous cas, Tombouctou vaut le détour, je vous le dis. Nous avons fait un voyage de quatre jours en pinasse publique, où l'on a pu rencontré des gens extraordinaires, d'une gentillesse et d'un acceuil, d'une hospitalité sans pareil; de différentes ethnies, peuls, foula, bambaras, songhai... avec qui on a partagé le riz gras (dont l'huile chaude nous brulait les doigts) matin midi et soir, la vie au rythme du Niger, croisant les hippos endormis au petit matin, passant la nuit sur la rive à la belle étoile... Expérience fantastique.
Le retour fut assez sympa aussi, un peu plus court, mais toujours plus long que prévut. Pensant avoir trouvé une bonne occasion, on est partit pour le même prix qu'un transport public (Land Cruiser où les gens sont entassés) dans la voiture du patron de l'hotel où l'on est resté. C'était un Land Cruiser de petit modèle, où l'on s'est retrouvé deux à l'arrière (grand confort). Nous avons traversé le fleuve par ferry, puis on est parti sur la piste de terre et de sable (un peu plus de sable en vérité). Au bout d'un vingtaine de kilomètre, ça commence à sentuir le brûlé. On s'arrête pour vérifier et il s'avère que le chauffeur ne relâchait pas assez l'embrayage et commençait à brûler le disque... pas mal, tiens... On repart mais la voiture a des ratés, et le chauffeurs n'étant pas des meilleurs, difficiles de rejoindre Mopti comme ça. En clair, il n'y avait quasiment plus d'embrayage, et dans le sable, je vous le fais pas dire, c'est galère...
Le patron, apparement du style politicien de coin ayant des relations sur Tombouctou ne voulait certainement pas prendre de risque, et voulut s'arrêter au premier campement. C'est comme ça qu'on est arrivés chez Ahmed, qui nous a offert le thé. Le patron est parti appeler son pote sur Tombouctou pour qu'il vienne changer avec son équipe le disque. Là, on se dis, on est là pour un moment...
Du coup, histoire de gagner un peu de temps, on s'est installé tous deux avec Ahmed sous la voiture histoire d'avancer le travail et commencer à démonter la boite. Bonne initiative, car ils sont arrivés au bout d'une heure et demi, et ils n'avaien qu'à changer et à remonter.
Du coup, pour la peine, ils ont tué la chèvre, ont préparé le riz, et on s'est fait un festin avant de repartir avec un disque neuf dans la boite. Comme le type qui conduisait s'arrêtait sur Douentza, j'ai donc prit le volant jusqu'à Mopti. Quelle journée.
Comme on avait eu assez de Mopti la semaine avant, nous n'avions aucune envie de nous éterniser. Coup de chance, le lendemain étant lundi, jour du marché de Djénné, nous avons prit un transport pour aller voir la fameuse grande mosquée. Puis le lendemain nous avons reprit la route jusqu'à Sévaré puis Bandiagara, où nous voulions la jouer cool, afin de décider si oui ou non nous irions au pays Dogon et surtout avec ou sans guide (bon c'était plus pour avoir le temps de laver du linge, mais c'est plus dramatique).
Néanmoins, nous avons bien aimé cette petite ville, plutôt calme et reposante, où les touristes passent mais ne s'arrêtent pas. Nous avons fait nos recherche et pas un guide s'est montré réellement intéressant et enthousiaste sur sa région (le seul qui l'a été demandait trop). Du coup un peu dégouté, nous avions décidé de partir seuls sur Sangha, puis ne trouvant pas de transport, de retourner sur Sévaré... C'est sur ces entrefaits qu'un couple d'amis (hongrois, que l'on avait rencontré à l'attente du bus pour Bandiagara) se sont pointés à l'hôtel sur une moto. Ils revenaient tout juste du pays Dogon et avaient loué une moto pour rentrer. Après concertation, nous décidâmes de ramerer la moto à Dourou et de faire le pays Dogon dans le sens inverse.
Fantastique idée, le paysage est magnifique, digne des plus beaux romans de Tolkien (on se croierait chez les hobbits)... La descente de la falaise est spectaculaire et les villages splendides. Nous avons donc marché pendant quelques kilomètre à partir de Dourou en direction du Nord, passé les différents villages, salués les gens sur le chemin, que le tourisme a transformé en mendiants de la cola et des bonbons (les enfants nous criaient: "ça va bonbon!!!"), comme si il y avait des dentistes dans le pays Dogon... - et le pire c'est que ce sont les guides qui disent aux gens d'acheter bonbons pour les gamins et la cola (2000 à 3000 FCFA) pour les adultes, alors que traditionnellement la cola est un présent pour le chef lorsqu'on visite son village, et pas une sucrerie pour tous ceux qui le demande. - puis nous avons stoppé à la nuit tombée à Tireli, l'un des plus importants village de ce coin de la falaise. Le pays Dogon est bien organisé, et les campements sont là pour offrir nourriture et un toit (littéralement car on dors sur le toit en général plus frais car ventilé).
Le lendemain, nous sommes partit dans le village puis avons gravit la falaise pour se retrouver sur le plateau, où l'on a rejoint le village pour une visite de la sage femme. En fait, nous étions avec une jeune femme (Marianne), malienne travaillant en temps que volontaire des nations unies pour la promotion du tourisme au Mali et son amélioration. Elle voulait visiter cette sage femme qui est la seule des environs mais l'ascension de la falaise l'effrayait un peu. Du coup nous l'avons accompagné.
Nous sommes redescendu et avons tracé vers le nord, jusqu'au soir où nous avons rejoint Sangha. Nous avons fait le trajet sans guide, et je dois dire facilement. Bien entendu, nous avions été prévenu qu'il était interdit de se promener sans guide dans le pays dogon, car l'on risque de pénétrer (ou photographer) des lieux sacrés, que les dogons animistes protègent farouchement. Bon, d'abord, de moins en moins de dogons sont animistes, car beaucoup de chrétiens ou de musulmans, puis les lieux sacrés son relativement bien marqués, et il suffit d'un peu de jujotte pour les voir et ne pas marcher dedans (sans parler du fait que les chemins sont bien tracés).
Chanceux que nous sommes, tout juste arrivés à Sangha que nous trouvions un transport pour notre retour à Bandiagara. Du coup, nous pouvions nous évader le lendemain en direction de Bamako. Petite halte à Ségou après une journée de voyage assez pénible, et nous avons débarqué dans la capitale malienne, énorme, bruyante, polluée, chaotique... On y trouve beaucoup de choses et rien à la fois. Encore quelques jours sur Bamako avant de prendre notre ticket de train pour le Sénégal.
C'était en l'an de grâce 12... Non, c'est pas ça, je crois que c'était plutôt aux alentours de Tombouctou, non???
Bon, à vrai dire, Tombouctou est magique, digne des légendes, des caravanes de sel, et autres histoires. C'est une ville de désert, et on a l'impression qu'elle se réveille chaque matin en sortant du sable blanc. Les batiments anciens sont magnifiques, pour la plupart rénovés, avec encore les portes et fenêtres typiques. La magie est toujours présente lorsqu'on se balade dans ces rues ensablées, avec ce constant voile de poussière omniprésent, qui atténue la force du soleil, sans pour antant en atténuer la chaleur.
Mais au détour d'une rue, encore une fois, cette magie est coupée court par un touareg en grand boubou qui est chamelier et qui veut t'emmener aux portes du désert à dos de chameau pour "moins cher", ou bien un guide ou vendeur de collier qui "casse les prix mais pas les couil... les pieds". Bon, c'est un peu moins présent qu'à Mopti, mais toujours là, et c'est dommage. Toutes ces petites rues, qui se doivent d'être visitée seul, ces bibliothèques de manuscrits arabes à explorées, les différentes mosquées en terre facinantes, sont des trésors à contempler sans se sentir harcelé.
En tous cas, Tombouctou vaut le détour, je vous le dis. Nous avons fait un voyage de quatre jours en pinasse publique, où l'on a pu rencontré des gens extraordinaires, d'une gentillesse et d'un acceuil, d'une hospitalité sans pareil; de différentes ethnies, peuls, foula, bambaras, songhai... avec qui on a partagé le riz gras (dont l'huile chaude nous brulait les doigts) matin midi et soir, la vie au rythme du Niger, croisant les hippos endormis au petit matin, passant la nuit sur la rive à la belle étoile... Expérience fantastique.
Le retour fut assez sympa aussi, un peu plus court, mais toujours plus long que prévut. Pensant avoir trouvé une bonne occasion, on est partit pour le même prix qu'un transport public (Land Cruiser où les gens sont entassés) dans la voiture du patron de l'hotel où l'on est resté. C'était un Land Cruiser de petit modèle, où l'on s'est retrouvé deux à l'arrière (grand confort). Nous avons traversé le fleuve par ferry, puis on est parti sur la piste de terre et de sable (un peu plus de sable en vérité). Au bout d'un vingtaine de kilomètre, ça commence à sentuir le brûlé. On s'arrête pour vérifier et il s'avère que le chauffeur ne relâchait pas assez l'embrayage et commençait à brûler le disque... pas mal, tiens... On repart mais la voiture a des ratés, et le chauffeurs n'étant pas des meilleurs, difficiles de rejoindre Mopti comme ça. En clair, il n'y avait quasiment plus d'embrayage, et dans le sable, je vous le fais pas dire, c'est galère...
Le patron, apparement du style politicien de coin ayant des relations sur Tombouctou ne voulait certainement pas prendre de risque, et voulut s'arrêter au premier campement. C'est comme ça qu'on est arrivés chez Ahmed, qui nous a offert le thé. Le patron est parti appeler son pote sur Tombouctou pour qu'il vienne changer avec son équipe le disque. Là, on se dis, on est là pour un moment...
Du coup, histoire de gagner un peu de temps, on s'est installé tous deux avec Ahmed sous la voiture histoire d'avancer le travail et commencer à démonter la boite. Bonne initiative, car ils sont arrivés au bout d'une heure et demi, et ils n'avaien qu'à changer et à remonter.
Du coup, pour la peine, ils ont tué la chèvre, ont préparé le riz, et on s'est fait un festin avant de repartir avec un disque neuf dans la boite. Comme le type qui conduisait s'arrêtait sur Douentza, j'ai donc prit le volant jusqu'à Mopti. Quelle journée.
Comme on avait eu assez de Mopti la semaine avant, nous n'avions aucune envie de nous éterniser. Coup de chance, le lendemain étant lundi, jour du marché de Djénné, nous avons prit un transport pour aller voir la fameuse grande mosquée. Puis le lendemain nous avons reprit la route jusqu'à Sévaré puis Bandiagara, où nous voulions la jouer cool, afin de décider si oui ou non nous irions au pays Dogon et surtout avec ou sans guide (bon c'était plus pour avoir le temps de laver du linge, mais c'est plus dramatique).
Néanmoins, nous avons bien aimé cette petite ville, plutôt calme et reposante, où les touristes passent mais ne s'arrêtent pas. Nous avons fait nos recherche et pas un guide s'est montré réellement intéressant et enthousiaste sur sa région (le seul qui l'a été demandait trop). Du coup un peu dégouté, nous avions décidé de partir seuls sur Sangha, puis ne trouvant pas de transport, de retourner sur Sévaré... C'est sur ces entrefaits qu'un couple d'amis (hongrois, que l'on avait rencontré à l'attente du bus pour Bandiagara) se sont pointés à l'hôtel sur une moto. Ils revenaient tout juste du pays Dogon et avaient loué une moto pour rentrer. Après concertation, nous décidâmes de ramerer la moto à Dourou et de faire le pays Dogon dans le sens inverse.
Fantastique idée, le paysage est magnifique, digne des plus beaux romans de Tolkien (on se croierait chez les hobbits)... La descente de la falaise est spectaculaire et les villages splendides. Nous avons donc marché pendant quelques kilomètre à partir de Dourou en direction du Nord, passé les différents villages, salués les gens sur le chemin, que le tourisme a transformé en mendiants de la cola et des bonbons (les enfants nous criaient: "ça va bonbon!!!"), comme si il y avait des dentistes dans le pays Dogon... - et le pire c'est que ce sont les guides qui disent aux gens d'acheter bonbons pour les gamins et la cola (2000 à 3000 FCFA) pour les adultes, alors que traditionnellement la cola est un présent pour le chef lorsqu'on visite son village, et pas une sucrerie pour tous ceux qui le demande. - puis nous avons stoppé à la nuit tombée à Tireli, l'un des plus importants village de ce coin de la falaise. Le pays Dogon est bien organisé, et les campements sont là pour offrir nourriture et un toit (littéralement car on dors sur le toit en général plus frais car ventilé).
Le lendemain, nous sommes partit dans le village puis avons gravit la falaise pour se retrouver sur le plateau, où l'on a rejoint le village pour une visite de la sage femme. En fait, nous étions avec une jeune femme (Marianne), malienne travaillant en temps que volontaire des nations unies pour la promotion du tourisme au Mali et son amélioration. Elle voulait visiter cette sage femme qui est la seule des environs mais l'ascension de la falaise l'effrayait un peu. Du coup nous l'avons accompagné.
Nous sommes redescendu et avons tracé vers le nord, jusqu'au soir où nous avons rejoint Sangha. Nous avons fait le trajet sans guide, et je dois dire facilement. Bien entendu, nous avions été prévenu qu'il était interdit de se promener sans guide dans le pays dogon, car l'on risque de pénétrer (ou photographer) des lieux sacrés, que les dogons animistes protègent farouchement. Bon, d'abord, de moins en moins de dogons sont animistes, car beaucoup de chrétiens ou de musulmans, puis les lieux sacrés son relativement bien marqués, et il suffit d'un peu de jujotte pour les voir et ne pas marcher dedans (sans parler du fait que les chemins sont bien tracés).
Chanceux que nous sommes, tout juste arrivés à Sangha que nous trouvions un transport pour notre retour à Bandiagara. Du coup, nous pouvions nous évader le lendemain en direction de Bamako. Petite halte à Ségou après une journée de voyage assez pénible, et nous avons débarqué dans la capitale malienne, énorme, bruyante, polluée, chaotique... On y trouve beaucoup de choses et rien à la fois. Encore quelques jours sur Bamako avant de prendre notre ticket de train pour le Sénégal.
Bamako Blues & Meditations
What continues to suprise me about Africa is the racism.
Youd think after almost 5 years knocking round the continent, it shouldnt. Afterall its not strange. The different has always been suspicious, one need only look as far as 'home', wherever that might be....be it Europe, the US, China, Japan or anywhere in between....
But here what is odd about it is Africa's defination of the term.
They are quick to play the racist card if, say, its you 'evil colonising white person' who is trying to brush off a guide. In the same breath that they tell you that there is no racism in Africa and follow this statement by a dire warning issued in a low voice to never to trust a Toubou as far as you can throw him and that the Bambara's are...well, we all know what the Bambaras are....!
Try to point out that perhaps these sentiments can be classified as racist as well and you hit a wall. Try pointing out that perhaps their attitude to white people is racist as well and that goes down like a lump of lead. Infact it doesnt even do that....it is sucha radical idea, that they just dont get it.
'You cant understand what it means to be African because your skin is white' is something you hear again and again. Today, finally, I lost my temper and asked said ignoramous if it is really skin that makes an African or European or American ....Are there no white africans or black Europeans, errrr....black Americans...anyone?
Apparently not. ....errrr of course there are no black europeans (according to him....you could have decieved me) and there are no white africans either.....
Jeese, just how stupid can a person be. I can hear a chorus of white Zimbabweans, Kenyans, S.Africans, Armenian-Ethiopians and Lebanese-Liberian disagreeing with him..
Not to mention black Americans...... Ive just discovered that apparently they are a figment of my overactive immagination, eeeeek, but dont you dare tell them that in the States! Id be lynched.
And also dont even try to point out that this point of view might be in anyway, shape of form, be considered errrr perhaps slightly....discriminatory....GOD FORBID! ....
That really doesnt wash, because African (black africans I hasten to add) are never, EVER, racist.....but.....caerful now, 'dont trust the Bambaras , between you and me we all know they are thieves.....'
Oooooof it can be quite wearing sometimes.
I wont even go into the more ridiculous aspects of it, such as not being able to apply for Liberian or Ghanaian citizenship if you are not of African desent. Yup, Its in the constitution guys.....
Can you imagine if Sarkozy put through a bill that said that only nice, squeaky bright white kids with blues eyes need apply for French citizenship! It might be Sarkozy's dream but I think even he would think twice about it and African nations would be up in arms....but not in Africa mate!
But I move on...
My next meditation is on the humble Plastic Kettle...
??!!?? I hear you say. Indeed, a seemingly useless contraption to us Europeansn is the West African accessory par excellence.
You dont really think, like I did, that kettles can only be used to boil water in. EuEu, youve got it all wrong!
The plastic Kettle, preferably in its candycane striped form, is used for a variety of things...portable toilet paper, thermos flask, watering plants/sheep/kids (delete where appropriate) .....and remains the essential aboloution kit of every God-fearing Muslim.
You see armies of people wandering through town clutching theirs to their chests and no self-respecting W.African would ever dream of travelling without one. Afterall, you may not find them in barbarous countries, and frankly in Europe, they would be right!
Ai, where would W.Africa be without it. More than the wooden mask it seems to be an definative symbol of the region.... And where would the Chinese be without that great African export of theirs. I suspect that the Chinese economy in W. Africa floats on the plastic Kettles.
As for where we are....well, we've been in Bamako for a week now...making an indepth study on the uses and abuses of the plastic kettle....not quite but almost.
Its been a LONG week. I have to leave for a flying visit to Jerusalem for work this evening so we've been held a bit hostage. The Pekin is here for any extra three days whilst i get to eat croissants in Paris tomorrow morning and revel under hot water in Jerusalem in the evening. I feel for him (honest, guv)... but Ive bribed him to wait with promises of stacks of cheese....vache qui rit, anyone :)
In my last mail I ended with 'go elsewhere' and, franchement, the sentiment stands, despite a pleasant 2 days hiking through Dogon Country.
Yep, we did go in the end. BUT GUIDELESS and YES, it is possible, contrary to what they would have you think. From there we had a hasslesome (plus ca change!) journey to Bamako via Segou and now we are here. Phew. And leaving for Senegal when i get back.
Bamako is errr...kind of calm, but on the pestering front only, under any other front its a barrage of chaos, noise, pollution and flying mud. Charming.
I should launch into lyrical verses of praise for the beauties of Dogon Country and perhaps at some stage I will be at the moment its the snazzle of Bamako; the gigantic clusters of candy-striped plastic kettles for sale and the puzzle of the (black) African defination of 'racism' which comes to mind.
I leave the lyricism for later.
Ciao Amigos and 'hasta la vista, baby!' XXX
Youd think after almost 5 years knocking round the continent, it shouldnt. Afterall its not strange. The different has always been suspicious, one need only look as far as 'home', wherever that might be....be it Europe, the US, China, Japan or anywhere in between....
But here what is odd about it is Africa's defination of the term.
They are quick to play the racist card if, say, its you 'evil colonising white person' who is trying to brush off a guide. In the same breath that they tell you that there is no racism in Africa and follow this statement by a dire warning issued in a low voice to never to trust a Toubou as far as you can throw him and that the Bambara's are...well, we all know what the Bambaras are....!
Try to point out that perhaps these sentiments can be classified as racist as well and you hit a wall. Try pointing out that perhaps their attitude to white people is racist as well and that goes down like a lump of lead. Infact it doesnt even do that....it is sucha radical idea, that they just dont get it.
'You cant understand what it means to be African because your skin is white' is something you hear again and again. Today, finally, I lost my temper and asked said ignoramous if it is really skin that makes an African or European or American ....Are there no white africans or black Europeans, errrr....black Americans...anyone?
Apparently not. ....errrr of course there are no black europeans (according to him....you could have decieved me) and there are no white africans either.....
Jeese, just how stupid can a person be. I can hear a chorus of white Zimbabweans, Kenyans, S.Africans, Armenian-Ethiopians and Lebanese-Liberian disagreeing with him..
Not to mention black Americans...... Ive just discovered that apparently they are a figment of my overactive immagination, eeeeek, but dont you dare tell them that in the States! Id be lynched.
And also dont even try to point out that this point of view might be in anyway, shape of form, be considered errrr perhaps slightly....discriminatory....GOD FORBID! ....
That really doesnt wash, because African (black africans I hasten to add) are never, EVER, racist.....but.....caerful now, 'dont trust the Bambaras , between you and me we all know they are thieves.....'
Oooooof it can be quite wearing sometimes.
I wont even go into the more ridiculous aspects of it, such as not being able to apply for Liberian or Ghanaian citizenship if you are not of African desent. Yup, Its in the constitution guys.....
Can you imagine if Sarkozy put through a bill that said that only nice, squeaky bright white kids with blues eyes need apply for French citizenship! It might be Sarkozy's dream but I think even he would think twice about it and African nations would be up in arms....but not in Africa mate!
But I move on...
My next meditation is on the humble Plastic Kettle...
??!!?? I hear you say. Indeed, a seemingly useless contraption to us Europeansn is the West African accessory par excellence.
You dont really think, like I did, that kettles can only be used to boil water in. EuEu, youve got it all wrong!
The plastic Kettle, preferably in its candycane striped form, is used for a variety of things...portable toilet paper, thermos flask, watering plants/sheep/kids (delete where appropriate) .....and remains the essential aboloution kit of every God-fearing Muslim.
You see armies of people wandering through town clutching theirs to their chests and no self-respecting W.African would ever dream of travelling without one. Afterall, you may not find them in barbarous countries, and frankly in Europe, they would be right!
Ai, where would W.Africa be without it. More than the wooden mask it seems to be an definative symbol of the region.... And where would the Chinese be without that great African export of theirs. I suspect that the Chinese economy in W. Africa floats on the plastic Kettles.
As for where we are....well, we've been in Bamako for a week now...making an indepth study on the uses and abuses of the plastic kettle....not quite but almost.
Its been a LONG week. I have to leave for a flying visit to Jerusalem for work this evening so we've been held a bit hostage. The Pekin is here for any extra three days whilst i get to eat croissants in Paris tomorrow morning and revel under hot water in Jerusalem in the evening. I feel for him (honest, guv)... but Ive bribed him to wait with promises of stacks of cheese....vache qui rit, anyone :)
In my last mail I ended with 'go elsewhere' and, franchement, the sentiment stands, despite a pleasant 2 days hiking through Dogon Country.
Yep, we did go in the end. BUT GUIDELESS and YES, it is possible, contrary to what they would have you think. From there we had a hasslesome (plus ca change!) journey to Bamako via Segou and now we are here. Phew. And leaving for Senegal when i get back.
Bamako is errr...kind of calm, but on the pestering front only, under any other front its a barrage of chaos, noise, pollution and flying mud. Charming.
I should launch into lyrical verses of praise for the beauties of Dogon Country and perhaps at some stage I will be at the moment its the snazzle of Bamako; the gigantic clusters of candy-striped plastic kettles for sale and the puzzle of the (black) African defination of 'racism' which comes to mind.
I leave the lyricism for later.
Ciao Amigos and 'hasta la vista, baby!' XXX
Thursday, July 19, 2007
To Dogon Country or not to Dogon Country....
...and I think it looks like to 'not to Dogon Country'.
We've been in Bandiagara for a couple of days now, speaking with various prospective guides, debating to go guideless and collecting what info we can and...franchement....buuof, it appears like the trail at a fun fair.
In the end we are going to catch a bush taxi to Sangha, stick our heads over the escarpement...guideless, I hasten to add....and then FLEEEEEEEE....towards Hombori.
That at least looks a bit more wild, an area of beautiful mesetas, free-standing rock peaks and small villages. Its also crawling with guides apparently but you might be able to see the grass between them. Here they are like sardines in a tin. Also, as we drove through it it doesnt look like the Disney revolution has hit it yet, but its creeping up close there too.
Ooof, Goodness Mali is exhausting! Id come back for Timboctou, as I said in my last mail, but I modify it...Id creep in via Niger and scuttle right back.
Its a shame, its a beautiful country and the 4 days on the boat we met a host of friendly people but otherwise its pure 'Africa for beginners and make sure you take a guide' because if you dont you dont have a chance in hell of meeting a Malian who isnt a guide, necklace seller, hotel keeper or unscrupulous bush taxi driver.
You exist in a cutsy cutsy tourist bubble, all moving in the same direction, around the same tourist trail...a bit like the mindless herds of sheep you see plodding across the countryside, heads bobbing in unison, chewing the cud ; all being hassled 50 times a day by the same people and they are persistant. A comparison with hordes of flies springs to mind.
I guess if its a first trip it might be ok, otherwise it is a huge disappointment....no, I wouldnt recommend it. Yawn..... very tedious, very done up, very cutsy cutsy 'Authentic Africa'...go elsewhere.....
We've been in Bandiagara for a couple of days now, speaking with various prospective guides, debating to go guideless and collecting what info we can and...franchement....buuof, it appears like the trail at a fun fair.
In the end we are going to catch a bush taxi to Sangha, stick our heads over the escarpement...guideless, I hasten to add....and then FLEEEEEEEE....towards Hombori.
That at least looks a bit more wild, an area of beautiful mesetas, free-standing rock peaks and small villages. Its also crawling with guides apparently but you might be able to see the grass between them. Here they are like sardines in a tin. Also, as we drove through it it doesnt look like the Disney revolution has hit it yet, but its creeping up close there too.
Ooof, Goodness Mali is exhausting! Id come back for Timboctou, as I said in my last mail, but I modify it...Id creep in via Niger and scuttle right back.
Its a shame, its a beautiful country and the 4 days on the boat we met a host of friendly people but otherwise its pure 'Africa for beginners and make sure you take a guide' because if you dont you dont have a chance in hell of meeting a Malian who isnt a guide, necklace seller, hotel keeper or unscrupulous bush taxi driver.
You exist in a cutsy cutsy tourist bubble, all moving in the same direction, around the same tourist trail...a bit like the mindless herds of sheep you see plodding across the countryside, heads bobbing in unison, chewing the cud ; all being hassled 50 times a day by the same people and they are persistant. A comparison with hordes of flies springs to mind.
I guess if its a first trip it might be ok, otherwise it is a huge disappointment....no, I wouldnt recommend it. Yawn..... very tedious, very done up, very cutsy cutsy 'Authentic Africa'...go elsewhere.....
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