Hier, le 24 mai 2007, nous avons quitté Ouagadougou. Nous avons empreinté une compagnie de bus Burkinabe, plus ou moins réputée comme étant la plus sérieuse du pays. Nous avions pris nos tickets la veille afin d’être sur d’avoir une place et de ne pas attendre le lendemain. Et bien dans tous les cas on attend au Burkina.
L’horaire de départ était donc donné pour 6h30 du matin, et ils nous ont demandé de nous pointer sur le coup des 6h, histoire de charger les bagages. Nous sommes donc arrivés à la gare à 6h, nous avons attendu un bon moment jusqu’à ce qu’on se rapproche histoire de les pousser à prendre nos bagages. Ils nous ont alors annoncé que nous étions arrivés trop tard et qu’ils n’avaient pas de place. Pas étonnant lorsqu’on voit qu’il y a 3 bus pleins allant sur Niamey tous les jours à partir de Ouaga, contenant les marchants venant de Cote d’Ivoire et transportant tout un tas de choses, plus ou moins volumineuses, plus ou moins bien emballée… Globalement, chaque personne avaient environ quatre à six sac de marchandises, et autres biens de toutes sortes, vélos, jerry cans, cartons de mangues… on n’a eu droit à aucun animal, mais dans d’autres bus…
Nous avons finalement réussit à mettre nos deux malheureux sac dans le bus, à l’intérieur dans les escaliers, et sur le coup des 8 heures, nous avons pris la route de Niamey. Oui, seulement une heure et demi de retard, ce n’est pas si mauvais finalement. Mais c’est sans compter sur tous les différents arrêts. Bon, un premier après une heure et demi pour constater un accident, sur une ligne droite (on est au Burkina, plat pays où toutes les routes sont droites, et on ne voit pas la fin), et le type s’est apparemment planté sur un arbre (il faut le faire, il devait traverser la route celui-ci).
Le second arrêt fut à Fada N’Gourma, (petite pensée pour mes parents), avec un arrêt afin de se prendre un petit remontant, de viande grillée (fabuleuse…) avec deux pan-cakes (incroyable…). Ensuite, le plus dur fut le passage de la frontière, avec de multiples arrêt annonçant la police, puis la gendarmerie, puis les douanes, et l’immigration, et bien sur à peu près le même de l’autre côté du pays. Marrant lorsque les douanes Nigériennes ont fait vider les marchandises qu’il avait fallu environ deux heures pour charger… et recharger l’ensemble.
Au final, nous sommes arrivés sur le coup des 7h30 le soir, après environ 12 heures de voyage, fatigués mais content de l’avoir fait.
Le changement de paysage est fabuleux, en passant du Burkina qui est relativement sec mais encore avec un peu de verdure sur les arbres, puis remontant au Nord sur le Niger où les arbres perdent leurs feuilles (beaucoup plus sec et désertique), la plaine infinie du Burkina se « vallonne » un peu , les personnes changent un peu d’apparence (le style touareg ressort un peu plus), les maisons en briques de boue et toits de chaume laissent place à des maison complètement en chaume.
Puis on arrive à Niamey, qui est une ville plutôt grande, mais très agréable. On se croirait dans une ville balnéaire, car le sable est présent partout en ville, ce sable fin du désert qui s’introduit dans tous les recoins. La capitale nigérienne a une ambiance plutôt bonne enfant, avec des gens très gentils et serviables, toujours avec le sourire. La température a monté d’un cran aussi, et il fait très proche des 45 degrés, si ce n’est plus en pleine journée. Mais le fait que ça reste une chaleur sèche et avec du vent le rend très supportable.
Nous sommes donc ici pour quelques temps, histoire de planifier notre voyage dans la brousse nigérienne, partir à l’intérieur du pays, et aller même faire un tour au Tchad, à N’Djamena. C’est une ville très vivante et l’on pourrait rester une petite semaine ici.
Long trip. Beautiful trip. Arrived…..finally… and its HOT!
The initial sensation is of being caught under a fierce hair dryer, but for all its 45-47 C its surprisingly tolerable and we walked around quite happily all morning. It’s the end of the dry season here, so every Nigerien we passed nodded sagely at our red faces and proclaimed “Its hot”. Short and to the point. Other than that, it’s a laid-back, charming pink city. The buildings are low and painted red-pink, the colour of the sand which is pretty much everywhere. The small food market was wonderful and you can tell we are moving back towards the northern influence. It was souk-like. Small, cool and darkish with windey passages through pyramids of all kinds of merchandise: fresh fruits and vegetables, dried herbs, spices – the usual and crowded to bursting point. Wonderful.
L’horaire de départ était donc donné pour 6h30 du matin, et ils nous ont demandé de nous pointer sur le coup des 6h, histoire de charger les bagages. Nous sommes donc arrivés à la gare à 6h, nous avons attendu un bon moment jusqu’à ce qu’on se rapproche histoire de les pousser à prendre nos bagages. Ils nous ont alors annoncé que nous étions arrivés trop tard et qu’ils n’avaient pas de place. Pas étonnant lorsqu’on voit qu’il y a 3 bus pleins allant sur Niamey tous les jours à partir de Ouaga, contenant les marchants venant de Cote d’Ivoire et transportant tout un tas de choses, plus ou moins volumineuses, plus ou moins bien emballée… Globalement, chaque personne avaient environ quatre à six sac de marchandises, et autres biens de toutes sortes, vélos, jerry cans, cartons de mangues… on n’a eu droit à aucun animal, mais dans d’autres bus…
Nous avons finalement réussit à mettre nos deux malheureux sac dans le bus, à l’intérieur dans les escaliers, et sur le coup des 8 heures, nous avons pris la route de Niamey. Oui, seulement une heure et demi de retard, ce n’est pas si mauvais finalement. Mais c’est sans compter sur tous les différents arrêts. Bon, un premier après une heure et demi pour constater un accident, sur une ligne droite (on est au Burkina, plat pays où toutes les routes sont droites, et on ne voit pas la fin), et le type s’est apparemment planté sur un arbre (il faut le faire, il devait traverser la route celui-ci).
Le second arrêt fut à Fada N’Gourma, (petite pensée pour mes parents), avec un arrêt afin de se prendre un petit remontant, de viande grillée (fabuleuse…) avec deux pan-cakes (incroyable…). Ensuite, le plus dur fut le passage de la frontière, avec de multiples arrêt annonçant la police, puis la gendarmerie, puis les douanes, et l’immigration, et bien sur à peu près le même de l’autre côté du pays. Marrant lorsque les douanes Nigériennes ont fait vider les marchandises qu’il avait fallu environ deux heures pour charger… et recharger l’ensemble.
Au final, nous sommes arrivés sur le coup des 7h30 le soir, après environ 12 heures de voyage, fatigués mais content de l’avoir fait.
Le changement de paysage est fabuleux, en passant du Burkina qui est relativement sec mais encore avec un peu de verdure sur les arbres, puis remontant au Nord sur le Niger où les arbres perdent leurs feuilles (beaucoup plus sec et désertique), la plaine infinie du Burkina se « vallonne » un peu , les personnes changent un peu d’apparence (le style touareg ressort un peu plus), les maisons en briques de boue et toits de chaume laissent place à des maison complètement en chaume.
Puis on arrive à Niamey, qui est une ville plutôt grande, mais très agréable. On se croirait dans une ville balnéaire, car le sable est présent partout en ville, ce sable fin du désert qui s’introduit dans tous les recoins. La capitale nigérienne a une ambiance plutôt bonne enfant, avec des gens très gentils et serviables, toujours avec le sourire. La température a monté d’un cran aussi, et il fait très proche des 45 degrés, si ce n’est plus en pleine journée. Mais le fait que ça reste une chaleur sèche et avec du vent le rend très supportable.
Nous sommes donc ici pour quelques temps, histoire de planifier notre voyage dans la brousse nigérienne, partir à l’intérieur du pays, et aller même faire un tour au Tchad, à N’Djamena. C’est une ville très vivante et l’on pourrait rester une petite semaine ici.
Long trip. Beautiful trip. Arrived…..finally… and its HOT!
The initial sensation is of being caught under a fierce hair dryer, but for all its 45-47 C its surprisingly tolerable and we walked around quite happily all morning. It’s the end of the dry season here, so every Nigerien we passed nodded sagely at our red faces and proclaimed “Its hot”. Short and to the point. Other than that, it’s a laid-back, charming pink city. The buildings are low and painted red-pink, the colour of the sand which is pretty much everywhere. The small food market was wonderful and you can tell we are moving back towards the northern influence. It was souk-like. Small, cool and darkish with windey passages through pyramids of all kinds of merchandise: fresh fruits and vegetables, dried herbs, spices – the usual and crowded to bursting point. Wonderful.
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